Plus d’un mois s’est écoulé depuis que la Commission municipale du Québec (CMQ) a entamé l’administration provisoire de la municipalité de Laverlochère-Angliers. En effet, c’est à la suite de la démission de l’ex-maire Daniel Barrette et de trois conseillers municipaux que la CMQ remplace le conseil municipal.

Pourquoi une administration provisoire?

Lorsqu’une municipalité est placée sous la tutelle de Commission municipale du Québec, le conseil municipal conserve son autonomie décisionnelle. Cependant, ces décisions doivent être approuvées par la commission. Dans le cas de Laverlochère-Anglier, on parle d’une administration provisoire, parce que le nombre minimal de conseillers municipaux nécessaires afin qu’une décision du conseil municipal soit valide n’est pas respecté. La CMQ affirme qu’il s’agit d’une modalité exceptionnelle en attendant l’élection de nouveaux membres du conseil.

Lorsque le nombre de conseillers est insuffisant, il n’y a plus de séances du conseil et aucune décision ne peut être prise par celui-ci. C’est pourquoi le greffier-trésorier de la municipalité a dû aviser le ministre lors de la série de démissions. C’est à ce moment que la commission municipale est entrée en jeu et a délégué deux de ces membres qui sont encore à ce jour responsable de l’administration de la municipalité. Dans ce cas, c’est Sylvie Piérard et Martin St-Laurent qui ont été choisis. Selon la CMQ, ce genre de situation dure habituellement quelques mois.

Plusieurs résolutions ont déjà été approuvées dans les dernières semaines, notamment l’embauche d’une directrice générale et greffière-trésorière par intérim. En effet, depuis le 18 septembre, le poste a été octroyé à Stéphanie Talbot. Les membres de la CMQ ont aussi sélectionné une mairesse suppléante, Cindy Cotten, qui sera en poste jusqu’au 19 décembre. De plus, un nouveau journalier temporaire aux travaux publics à été embauché.