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La Chaire Desjardins en développement des petites collectivités présente son colloque annuel

28 février 2024

par : Marie-Soleil Legendre | Journaliste de l’Initiative de journalisme local

photo : Jean Caron, tirée de la page Facebook de l'UQAT

La Chaire Desjardins en développement des petites collectivités présentait son colloque annuel intitulé Comment faciliter le pouvoir d’action des entreprises sur la qualité de vie et l’attractivité de leurs milieux, à La Sarre, le 15 février dernier. L’événement était offert gratuitement aux diverses entreprises de l’Abitibi-Témiscamingue qui désiraient découvrir de nouvelles manières d’influencer positivement leurs milieux et réfléchir ensemble à des solutions novatrices et engageantes.

La témiscamienne Karie Bernèche y participait en tant que représentante de la Caisse Desjardins du Témiscamingue sur le Comité de Gestion de la Chaire, mais aussi en tant que représentante de l’entreprise Cardinal lors des tables de discussions. « Cette année, le colloque avait comme intention de rejoindre les entrepreneurs parce qu’un des sujets qui était à l'honneur était le volontariat soutenu par les organisations. Les statistiques démontrent que les employés et les humains en général sont beaucoup plus enclins à offrir de leur temps lorsque c'est de façon organisée par les compagnies pour lesquelles ils travaillent. J’ai trouvé ça vraiment intéressant de voir ce qu'on peut faire comme entreprise pour valoriser le volontariat et l'organiser pour que le plus de gens possible participent à cette implication-là qui est nécessaire dans une petite collectivité. »

Lors des tables de discussions, les participants ont eu la chance de réfléchir aux facteurs qui découragent la population à faire du bénévolat. « La vie va vite, les gens sont très, très sollicités. Ne serait-ce que si on prend une journée de type métro-boulot-dodo et à travers de ça il y a les sports organisés, il y a les loisirs et tout ça. Ensuite si on prend que les jeunes sont sur le marché du travail de plus en plus jeune, ça leur laisse moins de temps pour s’impliquer dans le bénévolat. On a parlé aussi du fait qu’il y avait une très grande culture de prendre soin de soi. Les gens, quand ils ont du temps de libre, c’est très valorisé de s’accorder du temps pour soi-même, pour une activité individuelle. Ce colloque a démontré qu’il est important de valoriser les activités de volontariat, qu'on ressort de là avec du bien-être et grandit », explique madame Bernèche. Elle mentionne aussi que la pandémie a changé la façon dont les gens souhaitent s’engager. « On a de la difficulté à se projeter dans le temps et à s'engager sur le long terme. Les gens, on dirait qu'ils ont tendance à attendre à la dernière minute pour voir s'il n’y aura pas un empêchement et ça, c'est quelque chose qui est très lié à la pandémie. »

La deuxième partie de la journée était quant à elle dédiée à la valorisation des déchets générés par les organisations. Des discussions quant à l’économie circulaire, l’analyse des coûts de flux de matières et le rôle du Centre technologique des résidus industriels dans la facilitation des synergies ont notamment eu lieu. La journée animée par Mario Matte s’est conclue en fin d’après-midi par un cocktail de réseautage.

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