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De Saint-Michel à Sainte-Marie : le grand déménagement est en branle

26 juin 2021

par : Dominique Roy

photo : École secondaire catholique Sainte-Marie de New Liskeard

Un grand changement se trame pour la rentrée scolaire 2021 du côté de New Liskeard. Les élèves de la 7e année et de la 8e année qui fréquentaient l’École catholique St-Michel déménageront à l’École secondaire catholique Sainte-Marie (ESCSM).

Le Conseil scolaire catholique de district des Grandes Rivières (CSCDGR) étudie la possibilité de réorganiser ses écoles de la région depuis 2012. En 2013, des consultations menées auprès de différents acteurs du milieu ont permis d’en arriver à la conclusion que le déménagement était non seulement envisageable, mais aussi des plus prometteurs. D’étape en étape, le projet a suivi son cours et voilà qu’il se concrétisera officiellement lors de la prochaine rentrée scolaire, en septembre 2021.

Bien qu’il s’agisse d’une grande nouveauté à New Liskeard, la pratique est maintenant chose courante du côté du CSCDGR; certaines écoles accueillent déjà des élèves de la maternelle à la 12e année et des écoles secondaires ont aménagé des pavillons pour y recevoir des élèves de la 7e année et de la 8e année.

« On a connu de grands succès avec cette réorganisation. Les plus grands avantages, pour les élèves, c’est que ça facilite leur transition vers le secondaire. En occupant une aile de l’école, il va y avoir une certaine familiarité. Dans un milieu bien encadré, dans un environnement accueillant et sécuritaire, propice à l’apprentissage, les élèves peuvent bénéficier d’installations scolaires spécialisées, comme des laboratoires de sciences, d’arts, de technologies, des ateliers, des médiathèques, ce qu’on ne retrouve pas dans nos écoles élémentaires », précise Richard Loiselle, directeur des communications et d’imputabilité au CSCDGR.

La rétention fait aussi partie des avantages. Après la 8e année, quelques élèves francophones font le saut du côté du système scolaire anglophone pour leurs études secondaires. Richard Loiselle précise que la rétention des élèves est déjà très élevée au CSCDGR, mais qu’effectivement, cela peut avoir une influence sur leur désir de poursuivre leur éducation dans un milieu francophone, étant donné qu’ils sont déjà bien installés dans une école secondaire.

L’école catholique St-Michel était déjà surpeuplée depuis quelques années, alors que Sainte-Marie n’en était pas à sa pleine capacité. C’est donc dans un souci de maximiser l’utilisation des installations scolaires que le projet voit le jour. Martin Breault, conseiller en orientation à l’ESCSM, mentionne que ce sont 90 élèves de la 7e année et de la 8e année qui se préparent pour le grand déménagement, ce qui fait grimper la population totale de Sainte-Marie à 352 élèves.

Un tel déménagement ne se fait pas du jour au lendemain. Il suppose bon nombre de consultations, l’approbation des parents et des conseillers scolaires, les services d’un architecte pour dessiner les plans de l’aménagement d’une aile à l’ESCSM, des rencontres avec le personnel et des travaux de construction, ces derniers étant amorcés depuis le mois d’avril. Bien sûr, le grand défi est celui de nager dans l’inconnu, selon monsieur Loiselle. Des parents qui ont vécu cette transition dans d’autres communautés scolaires ont livré des témoignages rassurants. Eux aussi ont connu cette période d’inquiétudes et de questionnements pour ensuite constater que la transition était des plus positives pour leurs enfants. Autre défi d’actualité : la pandémie. Idéalement, une familiarisation des lieux aurait dû avoir lieu au printemps. Les écoles étant fermées et les travaux n’étant pas achevés, le tout se fera donc à l’automne.

« Pour terminer, je pense que l’École secondaire catholique Sainte-Marie aussi bien que l’École catholique St-Michel tirent fierté d’un personnel engagé, accueillant, qui voit au bien-être des élèves. Ensemble, ils vont s’assurer que la transition se fasse de la façon la plus harmonieuse possible pour créer une belle, grande et nouvelle famille pour le personnel et les élèves de la 7e à la 12e année, à compter de septembre prochain », termine monsieur Loiselle.

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