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Le Cercle de Fermières Ville-Marie célèbre ses 100 ans

4 juillet 2021

par : Moulay Hicham Mouatadid | Journaliste de l'Initiative de journalisme local

photo : L'équipe du Cercle de Fermières de Ville-Marie

Le 7 juillet 2021, le Cercle de Fermières de Ville-Marie soulignera ses 100 ans de fondation. Il était prévu de souligner l’événement lors du Congrès régional des Cercles de Fermières du Québec (CFQ), en mai dernier. Cette rencontre, qui attire plus de 160 membres des 47 cercles de l'Abitibi-Témiscamingue, a été annulée à cause du contexte de la pandémie.

Les Cercles de Fermières du Québec sont à l’origine de la création du ministère de l’Agriculture. En effet, c’est à deux agronomes, messieurs Alphonse Désilets et Georges Bouchard, que l’on doit la création des premiers cercles en 1915. Le Cercle de Fermières de Ville-Marie, quant à lui, a été créé en 1921.

Cette année, la programmation a été bouleversée par les mesures gouvernementales et les ordonnances des autorités sanitaires. « Pour l'instant, nous souhaitons lire un petit mot sur notre cercle dans le journal, quelques flashs sur les ondes de CKVM ainsi que quelques pancartes affichées dans la ville. Chaque membre a reçu une tasse souvenir avec une photo de notre groupe », raconte madame Ginette Héroux, aide technique pour le comité des communications au Cercle de Fermières de Ville-Marie.

L’équipe du Cercle de Fermières de Ville-Marie devrait gérer plusieurs défis afin de maintenir ses engagements et atteindre les objectifs escomptés, dont la perte temporaire de leur local pour permettre la vaccination contre la Covid-19. Aussi, « le cercle a dû déménager tout son équipement à plusieurs reprises. Notre défi sera de garder notre cercle vivant et actif dans la communauté et nous souhaitons attirer les jeunes femmes. À noter qu’on peut devenir membre à partir de 14 ans », fait savoir madame Héroux.

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Par leurs actions et les différentes œuvres de bienfaisance qu'ils soutiennent, les Cercles de Fermières du Québec contribuent à l'amélioration des conditions de vie de la femme et de la famille, ainsi qu'à la préservation et la transmission du patrimoine culturel et artisanal. « Nous poursuivons ces objectifs, mais les outils se modernisent. Par exemple, nous travaillons avec un logiciel pour faire un dessin ou ajouter les couleurs au tissage. Nous avons des machines à coudre modernes, surjeteuse et brodeuse avec logiciel. Pendant la pandémie, nos réunions se sont faites par Teams », a-t-elle précisé.

Bien sûr, le cercle souhaite accueillir de nouveaux membres encore, et pourquoi pas, que l’organisation soit toujours vivante dans 100 ans!

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