STIM : Deux élèves de l’ÉSC Sainte-Marie se démarquent sur la scène provinciale

11 juillet 2021

par : Dominique Roy

photo : Ian et Meghan

À l’École secondaire catholique Sainte-Marie de New Liskeard, l’apprentissage des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM) est au cœur des savoirs et des compétences à développer pour que les jeunes d’aujourd’hui puissent répondre aux exigences professionnelles que le monde du travail attend d’eux. C’est dans cet esprit que des élèves inscrits à un cours de sciences ont participé à un projet sur la scène provinciale. Résultat : Ian Schaffer remporte la 1re place alors que Meghan Durocher le suit sur la 2e marche du podium.

Le projet

L’initiative est celle du Centre de leadership et d’évaluation (CLÉ). L’organisme invitait les écoles secondaires de la province à participer à un projet de codage afin de promouvoir les STIM auprès des adolescentes et des adolescents. Le tout s’est déroulé en plusieurs étapes : formation des enseignants, ateliers pour les élèves, accompagnement des participants, présentation et évaluation des projets et dévoilement des gagnants. La fermeture des écoles de l’Ontario, de la mi-avril jusqu’à la fin de l’année, fut un défi important : les participants ont dû faire preuve de débrouillardise et d’ingéniosité pour poursuivre les étapes de la maison. D’un point de vue positif, ces derniers sont devenus beaucoup plus autodidactes pour développer leurs compétences en codage.

Les projets gagnants

Les projets individuels ont été réalisés à l’aide d’un Micro:bit. Il s’agit d’un micro-contrôleur, une carte électronique qui permet aux élèves de programmer une série de codes pour détecter, par exemple, des sons, des mouvements, etc. Daniel Héroux, enseignant de sciences à l’ÉSC Sainte-Marie, donne l’exemple concret d’un projet pour mieux comprendre le principe du codage. « Il y a un élève qui voulait construire un détecteur de mouvements pour quand son petit frère entrait dans sa chambre. C’est une lumière qui allait s’allumer. Donc, le détecteur envoyait le message au Micro:bit, le Micro:bit lisait le code pour allumer la lumière. Ça, c’est un exemple du genre de projet qu’on pouvait voir. C’était vraiment ouvert à toutes les idées. Meghan et Ian ont vraiment surpassé le projet de base qu’on voulait développer. Ils ont vraiment créé quelque chose de plus complexe. »

Le projet de Ian, « Convertir du texte en braille », a donc été programmé pour que l’écriture braille, comme le titre l’indique, soit convertie en langage courant, soit en français ou en anglais. Le projet de Meghan, « Morse-O », l’a amenée à convertir le Code Morse international en langage courant. La thématique commune des deux élèves, celle de la conversion d’un langage particulier pour le rendre compréhensible pour tous, est un pur hasard. Aucune thématique n’était imposée.

Les deux élèves gagnants ont reçu 300 $ chacun en matériel électronique de leur choix en plus d’une bourse. La première position a permis à Ian Schaffer de recevoir 500 $ alors que la deuxième position de Meghan lui a valu une somme de 300 $.

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Sylvie-Andrée Duguay, enseignante de sciences à l’ESC Sainte-Marie, se dit fière du projet de Meghan. « Elle démontre de l’intérêt dans un domaine qui n’est pas très populaire chez les filles. Elle a démontré de la créativité et beaucoup d’ingéniosité, et elle a mené à terme son projet qui n’était pas facile dans les circonstances actuelles. Elle est un modèle pour les filles qui pensent se lancer en génie, en codage ou en robotique. »

Pour Ian Schaffer, l’année scolaire 2021-2022 en fut une remplie de succès dans le domaine des STIM. Le Reflet publiait d’ailleurs un article à son sujet le 18 juin dernier puisqu’il venait de remporter la médaille d’argent aux Olympiades de Compétences Ontario, une compétition provinciale axée sur la robotique. « Avec son projet, Ian vise à aider les non-voyants et mal-voyants. Pour un ado en 10e année, c’est une raison d’être fier et impressionné. Ce qui est particulièrement incroyable, c’est qu’en une courte période, avec du matériel électronique de base, il a réussi à construire un appareil qui reconnaît le texte et le convertit en braille. Tout cela à la maison, avec très peu d’aide. J’ai hâte de voir où ce projet aboutira », commente Daniel Héroux.

Annik Boucher, directrice de l’ÉSC Sainte-Marie, tenait à organiser une cérémonie virtuelle pour souligner le succès de ses élèves. Le tout s’est déroulé dans la soirée du 21 juin. En plus de la directrice, Daniel Héroux et Sylvie-Andrée Duguay, enseignant et enseignante de sciences, Ian, Meghan et les familles des deux gagnants étaient tous présents.

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