Dans une lettre adressée au journal Le Reflet, madame Ginette Darveau a manifesté sa préoccupation concernant une maison faisant partie du patrimoine du Témiscamingue. Située au 38, rue Principale à Nédélec, elle est connue sous le nom de Maison Darveau et possède une valeur historique et architecturale, car, selon madame Darveau, on en fait mention dans un livre publié en 2014 par la société d'histoire du Témiscamingue Lumière sur un patrimoine méconnu.
« Je crois que cette maison devrait être préservée pour l’histoire qu’elle représente. Elle est le témoin du courage et de la résilience des bâtisseurs du Témiscamingue qui ont construit des habitations dans des conditions très difficiles », estime-t-elle. « Certains, comme mon grand-père, ont même eu la persévérance d’en faire une œuvre d’art. »
Une rareté dans la région
Il s’agit d’une demeure qui est aussi mentionnée dans un rapport de la commission témiscamienne publié en 2012 dans lequel on recommande de la citer. « Ce type de maison est une rareté dans la région et je crois qu’il est important de préserver notre patrimoine bâti », explique-t-elle. Cette maison reste unique dans les yeux de la petite-fille du concepteur et son bâtisseur a participé au développement et à l'histoire du Témiscamingue.
À la recherche de la vocation
Cette maison presque centenaire a été construite par un pionnier du Témiscamingue est actuellement en vente à Nédélec. Madame Darveau affirme avoir fait une demande, sans succès, auprès de la municipalité de Nédélec afin que la maison soit citée, ce qui lui donnerait un statut légal qui permettrait à la municipalité de s'assurer que le propriétaire préserve la valeur de son bien. « J’aimerais que les autorités responsables de la conservation du patrimoine trouvent une vocation pour cette maison et qu’on puisse la restaurer et la préserver pour les générations futures. Elle pourrait faire partie d’un circuit patrimonial et être un attrait touristique comme le Domaine Breen de St-Bruno-de-Guigues », souhaite madame Darveau. « Je pense que nous devons avoir du respect pour les pionniers et pour le patrimoine bâti du Témiscamingue. En préservant leurs œuvres, nous nous souviendrons de leur histoire », a-t-elle conclu.