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Félix B. Desfossés et son amour pour le Témiscamingue

26 juillet 2021

par : Dominique Roy

photo : Courtoisie

En août 2019, Félix B. Desfossés obtenait le poste d’animateur de l’émission de radio Région zéro 8, de la chaîne ICI Première de Radio-Canada. Il s’agit d’une émission quotidienne d’affaires publiques dont le mandat est de couvrir l’actualité de l’Abitibi-Témiscamingue. Au fil de ses entrevues, l’homme originaire de Beaudry y a ainsi découvert un Témiscamingue effervescent, dynamique et d’une richesse incomparable. Le vendredi 18 juin, il y animait sa dernière émission afin de relever de nouveaux défis. L’animateur-journaliste a accepté avec joie et fierté de partager ses souvenirs les plus marquants du Témiscamingue alors qu’il était à la barre de Région zéro 8.

Des rencontres marquantes

Bien sûr, l’animateur a rencontré de nombreuses personnalités témiscamiennes. Les femmes d’ici sont pour lui un véritable coup de cœur. Fortes, fonceuses et leaders sont les mots qui lui viennent à l’esprit quand il repense à ses entrevues. « Que ce soit Claire Bolduc (préfète de la MRC), Émilise Lessard-Therrien (députée solidaire), Marie-Pier Valiquette (directrice du Musée de la gare), Chloé Beaulé-Poitras (anciennement de TV Témis), Émilie B. Côté et Amélie Cordeau (Le Rift), Blanche Leblanc (pionnière de la chanson), Michelle Beaulieu (pionnière de la musique, aujourd'hui citoyenne de Rouyn-Noranda), Karen Lachapelle du Reflet et j'en oublie plusieurs... toutes sont incroyables! »

Parfois, il y a de ces entrevues qui tissent des liens particuliers. Félix B. Desfossés parle de Témiscamiens qu’il considère maintenant comme des amis : Marie-Pier Valiquette avec qui il a l’intention de continuer à travailler sur différents projets, Yves Bertrand avec qui il partage une passion pour les collections, Guillaume Gonzalez dont une passion pour la musique les unit, Clifton Polson et Darrell McBride avec qui il a le goût de jouer de la musique. Il mentionne Louis-Joseph Beauchamp et sa blonde, Nadia Lachance, de Chez le Lièvre, à Laverlochère, qui l’ont profondément marqué par leur douceur, leur accueil, leur passion et leur talent ainsi que Tiffany Aubé et Stéphanie Legrand, les propriétaires du nouveau restaurant Piquan-T Las Rebelas à Notre-Dame-du-Nord.

Des moments « faits saillants »

La visite du Musée Reva à Duhamel-Ouest fait partie de ses moments forts. « C'est Chloé Beaulé-Poitras qui m'y avait amené pour un reportage. Ce musée en pleine nature est un lieu absolument magique et unique dans le monde où je suis retourné régulièrement. C'est un secret bien gardé et souhaitons qu'il demeure bien préservé! » Il y a aussi sa première rencontre avec le chanteur Dumas. « Je faisais le vernissage d'une expo sur l'histoire de la musique au Témis à la galerie du Rift et lui jouait au Théâtre du Rift ce soir-là. Je l'ai invité au 5 à 7, il m'a invité à son spectacle, puis Guillaume Gonzalez a fait une petite soirée chez lui, et c'est là qu'on s'est mis à parler de musique ensemble et que ça a cliqué! L'idée d'un balado est née, puis c'est devenu la chronique musique de Région zéro 8! »

Le diplômé de l’UQAM en communication, profil journalisme, est aussi un passionné d’histoire et celle du Témiscamingue l’intéresse particulièrement. Pour lui, il s’agit d’un territoire beaucoup plus grand que ce que l'on peut imaginer. Il fait partie de ceux qui croient fermement que Rouyn-Noranda se situe au Témiscamingue puisque les deux territoires partagent le même bassin versant ainsi que la même circonscription électorale provinciale. Il ajoute que Rouyn et Noranda n’étaient pas considérées comme des villes de l’Abitibi avant les années 60. « Mes grands-parents, qui se sont installés à Cloutier dans les années 30, disaient être du comté de Témiscamingue. Il faut relire le tout premier livre d'histoire du Témiscamingue, écrit en 1937 par le légendaire Augustin Chénier, pour réaliser que, selon lui, le développement minier de Noranda allait être bénéfique pour l'avenir du Témiscamingue. Les cartes de l'époque situent Rouyn au Témiscamingue. Le livre officiel du 50e de l'Abitibi, paru en 1964, ne fait aucunement mention ni de Rouyn ni de Noranda! Comme si les villes jumelles, qui avaient alors environ 40 ans, n'avaient jamais existé! C'est difficile de concevoir notre région comme ça aujourd'hui, mais pourtant, c'est bel et bien le cas! »

Au Témiscamingue, Félix B. Desfossés s’y sent chez lui. Il perçoit ce territoire comme une région à part entière qui possède son propre écosystème social. « J'y vois une région avec un puissant désir d'exister, de s'affirmer et de recevoir des services au même titre que tous les citoyens du Québec. Je réalise que vivre au Témiscamingue nécessite une touche de plus de courage, d'entêtement et d'énergie qu'ailleurs. C'est aussi mon coup de cœur régional : je rêve d'y avoir une maison ou un chalet un jour. J'y vais régulièrement pour le plaisir d'y aller. Je suis en amour avec le lac Témiscamingue. » Incontestablement, le slogan du Témiscamingue colle parfaitement à la peau de l’animateur de radio. Avec Région zéro 8, il a vite compris que le Témiscamingue, c’est bel et bien « Là où on vit ».

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