— PUBLICITÉ—

Des amitiés qui durent

30 juillet 2021

par : Marjorie Gélinas

photo : Audrey Pelchat et Sonny Carpentier

La Journée internationale de l’amitié a été proclamée en 2011 par l’Assemblée générale des Nations Unies pour rappeler que l’amitié entre les peuples, les pays, les cultures et les individus inspire les efforts de paix et offre l’occasion de jeter des ponts entre communautés. On dit souvent que les amis, c’est comme une famille que l’on choisit. Certaines amitiés durent un temps puis se terminent alors que d’autres traversent les années, la distance et les défis. Voici les belles histoires d’amitié que quelques-uns de nos lecteurs ont bien voulu partager avec nous.

Sarah Caron et Shel-Ann Ritchot Cyr sont amies depuis 23 ans. « Nous nous sommes rencontrées à la maternelle et nous sommes amies depuis », raconte Sarah Caron. Les deux complices ont partagé leurs années d’école ensemble et elles étaient également toutes deux à Rouyn-Noranda pour leurs études postsecondaires. « Après nos études nous nous sommes perdues de vue quelques années, mais lorsque nous nous sommes retrouvées, rien n’avait changé! » se réjouit Sarah Caron.

« Maintenant, nous habitons toutes deux au Témiscamingue et nous dinons ensemble pratiquement tous les mois. » Madame Caron, qui est éducatrice à la petite enfance au C.P.E. Chez Caliméro à Ville-Marie, a même eu le bonheur d’être l’éducatrice de Léana, la fille aînée de madame Ritchot Cyr, l’année dernière. « Je serai aussi l’éducatrice de sa fille Céleste l’année prochaine. Une vraie histoire d’amitié qui ne se terminera jamais », conclut Sarah Caron.

Audrey Pelchat est née à Fabre en 1993 et son meilleur ami, Sony Carpentier, à Béarn en 1994. « Depuis sa naissance, nous sommes inséparables! » raconte Audrey Pelchat. « Nos mères étaient amies à l’époque et travaillaient ensemble. Nous avons commencé à nous côtoyer alors que nous étions bébés. Nos mamans étaient toujours ensemble donc, nous aussi. »

L’amitié des complices s’est poursuivie même après que leurs mères ont cessé de se voir. « Depuis toujours, on sait qu’on peut compter l’un sur l’autre! Même si lui habite maintenant à Montréal et moi ici au Témiscamingue, la distance n’affecte pas du tout notre amitié. Ça fait aujourd’hui 27 ans qu’on se connaît », poursuit-elle.

Les deux amis se téléphonent régulièrement et se visitent lorsqu’ils le peuvent. « Lorsqu’on se voit, c’est comme si on s’était quittés juste pendant une semaine, même si ça fait quatre mois qu’on s’est vus. Il y a des amitiés difficiles à entretenir, mais la nôtre, non; elle est naturelle. S’il y en a un de nous deux qui a besoin de parler à l’autre, même à deux heures du matin, c’est possible parce qu’on est proches comme ça! »

Gracia Rocheleau a rencontré son amie Danielle Gaudet à l’hôpital en 1974 environ. « On y travaillait toutes les deux. On ne se connaissait pas, mais on avait besoin toutes les deux d’une coloc », se souvient Gracia Rocheleau. Les deux femmes ont alors emménagé ensemble et se sont liées d’amitié. « Plus de 40 ans plus tard, on se téléphone encore!

Un de nos beaux souvenirs, c’est quand on est allées camper au lac du Cerf dans le bout de Mont-Laurier. On a même fait une promenade en avion! » relate-t-elle. Madame Rocheleau entretient depuis encore plus longtemps une amitié avec Thérèse Vachon, Nicole Desrochers, Joëlle Arpin, Yvette Marseille et Rosanne Barrette. Les amies se sont rencontrées en quatrième secondaire, en 1968 environ. « On était six filles et 20 gars dans la classe. On ne venait pas du même village, les six filles, on ne se connaissait pas. On était très tranquilles, mais on s’est liées d’amitié et on se voit encore, plus de 50 ans plus tard! » raconte-t-elle. Les six amies se visitent, vont prendre un café ou manger au resto ensemble, entre copines.

Jean-Claude Perreault et Denis Hamelin étaient voisins lorsqu’ils étaient jeunes. « On a joué toute notre petite enfance ensemble chez l’un ou chez l’autre. On aimait bien jouer dans la grange », se remémore Denis Hamelin. Les deux camarades ont fait tout leur primaire ensemble, et c’est la mère de monsieur Perreault qui leur enseignait. « Encore aujourd’hui, après plus de 70 ans d’amitié, on se téléphone à nos fêtes! » conclut monsieur Hamelin.

L’amitié nous permet de nous ouvrir à l’autre et de partager des moments merveilleux, à tout âge et à toute période de la vie. Votre journal Le Reflet vous souhaite, chers lecteurs, des amitiés sincères et enrichissantes. Bonne Journée internationale de l’amitié!

Articles suggérés