Échos de tournage
Le mercredi 14 juillet dernier, l’animateur Guy Jodoin et son équipe étaient de passage à Saint-Édouard-de-Fabre pour le tournage d’un épisode de l’émission La belle tournée.
Dans cette émission de variétés, Guy Jodoin fait découvrir différentes régions du Québec et les gens d’exception qui ont un lien particulier avec chacune d’elles. Chaque semaine, son invitée est la région dans laquelle il s’est arrêté. Il met en valeur son histoire, ses artistes, ses entreprises, ses personnalités dans le but de la faire rayonner. L’Abitibi-Témiscamingue faisait partie de l’itinéraire. Entre autres, Guy Jodoin était de passage au Cabaret de la Dernière Chance à Rouyn-Noranda, chez Boréalait à Saint-Félix-de-Dalquier, à Pikogan pour discuter avec Samian. Au Témiscamingue, le rendez-vous était dans un champ de canola de la Ferme Valsy, à Fabre.

Recevoir une équipe de tournage
Tourisme Abitibi-Témiscamingue avait le mandat de faciliter la tenue de l’émission en région en mettant en contact les gens de la production avec des gens du milieu. « Les besoins étant variés, nous avons facilité les relations en proposant des fournisseurs de services (hébergement, traiteurs, etc.) sur le territoire », mentionne Stéphanie Lamarche, directrice principale de l’organisme.
Pour le segment de l’émission tourné au Témiscamingue, ce sont les copropriétaires de la Ferme Valsy, Valérie Bernard et Sylvain Baril, qui ont accueilli l’équipe de La belle tournée. « C’est le président des cultures commerciales qui m’a appelé pour que l’émission soit tournée dans un champ de canola. C’est Tourisme Abitibi-Témiscamingue qui avait communiqué avec lui et son mandat était de trouver trois ou quatre fermes qui pouvaient accueillir le tournage. Quelques fermes ont été visitées en avril. Quand ils ont sorti de mon champ, ils étaient emballés par le site. C’est donc comme ça que le tournage s’est retrouvé chez nous », raconte Sylvain Baril.
Bien sûr, recevoir une telle équipe suppose une surcharge de travail. « La semaine du tournage, ç’a monopolisé moi, à temps plein, et plusieurs heures pour mon employé et mon associée, pour subvenir à leurs besoins et s’assurer de les accueillir comme il faut. Je m’engageais à faucher un rond pour monter la scène. On avait une entente. Aussi, ils avaient besoin de dix personnes et on leur a trouvé dix personnes. Ils étaient capables de tout faire, mais ils disaient que ça leur sauverait du temps pour le montage et le démontage si on leur trouvait du monde. C’est beaucoup d’équipement : deux transports de 53 pieds pleins de stocks en plus de la scène dans un autre transport. » D’ailleurs, c’est tout cet équipement nécessaire qui a le plus impressionné monsieur Baril. Il parle, entre autres, de l’argent investi dans ces équipements, de la qualité du son qui était incroyable pour un spectacle en plein air, de la quantité impressionnante de lumières et de haut-parleurs et de la beauté de la scène dans son ensemble. Évidemment, une entente est conclue avec l’équipe de production pour le dédommagement quant à la perte du canola et à l’endommagement du terrain.

Participer à l’enregistrement
Le public était convié à 18h30, dans le champ de canola, pour assister au spectacle mettant en vedette différents artistes. Le tournage s’est terminé à 23 h. Chloé Beaulé-Poitras a assisté à la séquence enregistrée au Témiscamingue. « Même si j’ai travaillé en télé, je n’avais jamais assisté à un aussi gros tournage. C’est l’envers du décor qui était impressionnant de voir, toute la structure, le « stage », les lumières, même le drone, on sentait qu’il était présent. Il y a aussi le côté comédie, il fallait jouer la comédie quand même. Il fallait applaudir plus longtemps qu’on l’aurait fait normalement, il fallait maintenir nos applaudissements, notre sourire et notre enthousiasme jusqu’à ce que l’animateur de foule nous fasse signe d’arrêter. Il y avait tout un code qu’on nous apprenait au début. Des fois, on nous demandait de lever les bras dans les airs. Pendant toute une chanson complète, ça devient long. »
La mère de famille a profité de cette occasion pour y amener sa fille, Adèle, âgée de huit ans. Cette dernière avoue que c’était long par moment, le tournage s’étant terminé à 23 h, mais qu’elle a bien aimé être là. La mère et la fille seront au rendez-vous pour la diffusion de l’émission, le 16 août prochain, à 21 h, sur les ondes de TVA, et en rediffusion le dimanche suivant, à 18 h, à Télé-Québec.