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Pénurie de places en services de garde : Les chambres de commerce en mode solution

9 septembre 2021

par : Communiqué - Source : Chambre de commerce Témis-Accord

photo : Facebook

Le président de la Chambre de commerce Témis-Accord (CCTA), Charles Lavergne, était convié à un dîner conférence suivi d’une rencontre en privé avec le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, le mardi 31 août dernier à Rouyn-Noranda. Le ministre, invité par toutes les chambres de commerce de l’Abitibi-Témiscamingue sous la coordination de la Chambre de commerce de Rouyn-Noranda, s’est engagé à écouter les revendications liées au problème des services de garde dans notre région.

La communauté d’affaires se réjouit de l’intention du gouvernement du Québec d’offrir une place en garderie pour tous les enfants de la province. Le principe de « Un enfant, une place » est au cœur d’un chantier de consultation qui aboutira sur une réforme législative prévue cet automne. Tout en reconnaissant que le défi est énorme, il a souligné que les efforts doivent être déployés à deux niveaux, soit au niveau de l’offre de nouvelles places subventionnées conjuguée à la rareté de main d’œuvre qualifié.

Les chambres de commerce se réjouissent de cette volonté d’offrir de nouvelles places en garderie mais constatent que l’annonce des 584 nouvelles places en Abitibi-Témiscamingue, comme annoncé fièrement quelques heures plus tôt, est clairement insuffisant.

Plus encore, les chambres de commerce se préoccupent non seulement du manque criant de places en garderie pour répondre à la demande actuelle mais aussi pour les places qui seront nécessaires pour combler les besoins à venir en raison des nombreux projets d’embauche importants anticipés par les entreprises de la région, notamment dans les secteurs minier et forestier.

Lors de la rencontre en privé avec les présidents des chambres de commerce et d’autres intervenants du secteur de l’éducation et de la santé, le ministre semblait étonné en apprenant que la demande pour des places en garderie est largement supérieure à ce qu’il imaginait et qu’il n’y avait tout simplement plus de main d’œuvre disponible pour combler les postes que cela nécessiterait, et ce, même si l’on devait offrir des programmes de formation en accéléré.

« Clairement, le ministre n’est pas bien au fait de l’incroyable effervescence économique de notre région et de l’impact et la pression que cela exerce sur tous les services publics. Encore une fois, on a l’impression que notre situation particulière surprend alors que cela fait déjà plusieurs années que nous crions haut et fort que nous jouons un rôle prépondérant dans le développement économique de la province », de dire Charles Lavergne, président de la CCTA.

Le ministre avise les intervenants du milieu de se préparer à une annonce importante de nouvelles places et qu’il serait important de se mobiliser pour « soumissionner » afin qu’elles nous soient accordées. (À noter que sur les 584 nouvelles places annoncées récemment, il n’y en a aucune pour le Témiscamingue.) « Malheureusement, le processus menant a l’attribution de nouvelles places est extrêmement compliqué et nécessite la coopération de nombreux intervenants du milieu sans pour autant être certains que cette énergie sera récompensée par des places », d’ajouter Charles Lavergne.

En conclusion, les présidents des chambres de commerce ont convenu de rassembler l’information le plus rapidement possible pour qu’elle soit déployée vers les CPE existants afin qu’ils puissent s’activer pour mettre la main sur les places qui seront annoncées. D’autres discussions sont à suivre par les intervenants du milieu pour profiter des annonces qui sont prévues.

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