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Hommage à nos Franco-Ontariennes et à nos Franco-Ontariens

25 septembre 2021

par : Dominique Roy

Depuis 2010, le 25 septembre est la journée officielle des Franco-Ontariens. Pour souligner cette célébration de la communauté francophone de l’Ontario, voici le portrait de trois personnalités francophones impliquées et actives dans le Témiskaming ontarien.

Thérèse Bain

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Originaire du petit village de Fauquier, Thérèse Bain, née Grzela, a vécu au sein d’une famille francophone. Après ses études en éducation, elle s’est installée à New Liskeard pour enseigner à l’école secondaire NLSS où elle y a rencontré son mari, Robert Bain. Ensemble, ils ont eu trois enfants. Pour madame Bain, il était important de transmettre sa francophonie à sa progéniture. « C’est une chance qu’ils ont d’être bilingues, d’œuvrer dans les deux langues. Je voulais leur inculquer l’ouverture d’esprit qui vient avec une culture bilingue pour qu’ils soient ouverts aux deux réalités. » Les implications de Thérèse Bain au sein de la communauté sont nombreuses. Entre autres, pendant une quinzaine d’années, elle fut très active en politique, pour le parti NPD, autant sur la scène provinciale que fédérale. Elle a aussi fait partie du conseil d’administration de la Caisse Desjardins pendant 15 ans, dont neuf années à titre de présidente. Depuis 40 ans, elle occupe diverses fonctions au sein du club de patinage artistique, et depuis les 12 dernières années, elle fait partie du conseil des affaires économiques de la Paroisse Sacré-Cœur. Il est aussi important de spécifier que madame Bain a enseigné de nombreuses années à l’École secondaire catholique Sainte-Marie de New Liskeard, jusqu’à sa retraite, une communauté scolaire francophone pour laquelle elle s’est beaucoup investie.

Annie Joyal

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Originaire de New Liskeard, Annie Joyal y habite depuis toujours. Pour elle, être franco-ontarienne est synonyme de fierté et d’identité. « C’est un privilège, ça fait partie de ma culture, de mon héritage, et ça me donne un bon sentiment d'appartenance. » Sa francophonie, elle la célèbre en participant aux diverses activités des organismes de sa communauté et en s’y impliquant : Village Noël, Festival des Folies Franco-Fun, préparation de déjeuners santé dans les écoles primaires francophones, animation de groupes de jeunes francophones vers la confirmation, etc. « Ces cinq dernières années, je me suis engagée comme membre du comité organisateur du Festival des Folies Franco Fun et je m'implique depuis maintenant deux ans comme administratrice sur le conseil d'administration du Centre Culturel Artem. » Professionnellement, la francophonie est aussi au cœur de ses engagements. Alors qu’elle était agente de projet pour Les enfants en action à l'ACFO Témiskaming, elle a mis sur pied la première coopérative jeunesse de services pour la région, la Coopérative Joyal. « Un projet par et pour les jeunes qui m'a permis de partager mes connaissances dans l'entrepreneuriat social, mais qui m'a aussi permis de transmettre mes valeurs et ma culture francophone auprès d'adolescents de la région. » Actuellement, elle est directrice principale du Pôle Développement au Conseil de la coopération de l'Ontario, un poste qui lui permet de participer au développement de projets communautaires dans la région du Témiskaming ontarien et partout en province. Aussi, elle est aussi très active dans le démarrage de la Coopérative funéraire de Timiskaming, une coopérative bilingue qui aura trois points de services – Kirkland Lake, Englehart et New Liskeard.

Tiemoko Ouatra

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Franco-Ontarien d’adoption, Tiemoko Ouatra est originaire de la Côte d’Ivoire. En 2015, il quitte son pays pour étudier dans le nord de l’Ontario, soit à l’Université de Hearst. En avril 2021, il est stagiaire à l’ACFO Témiskaming où il obtient, deux mois plus tard, le poste de directeur général afin de succéder à Jean-Claude Carrière qui prenait sa retraite. « Ce poste m’a intéressé parce qu’il me permet de partager, avec la communauté francophone du Témiskaming, mon savoir-faire tout en restant à l’écoute de ce que cette communauté peut m’offrir pour ma croissance personnelle et professionnelle. À occuper ce poste, je me sens utile parce que je contribue à une bonne cause qui est celle des francophones, et l’ACFO me permet justement d’avoir une voix qui peut être entendue et écouter. » Son objectif pour la région est surtout d’inciter la jeunesse à s’intéresser de plus en plus à la francophonie. « Ce sont eux les futurs chefs de file qui assureront le maintien de cette identité afin de porter haut le drapeau blanc et vert pour les générations futures. » Depuis toujours, la francophonie est en centre de ses valeurs. Il y accorde une grande importance. « Ce n’est pas seulement une langue, mais c’est aussi une culture, une identité, une racine commune qui nous lie et cela, peu importe notre provenance. »

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