Marc-André Breton est âgé de 17 ans et il habite à New Liskeard. En août dernier, il faisait partie des jeunes interprètes canadiens sélectionnés pour participer au rassemblement musical Jamais trop tôt dans le cadre du Festival international de la chanson de Granby. Cette expérience hors du commun lui a confirmé une chose : l’art fera à tout jamais partie de son plan de vie.
Jamais trop tôt (JTT) est une initiative du Festival international de la chanson de Granby. Il s’agit d’un concours canadien pour les jeunes de 14 à 17 ans qui se divise en deux catégories : écriture de textes de chansons francophones et interprétation des écrits sélectionnés. La première fois où Marc-André Breton a entendu parler de ce concours, c’est lors de sa participation à une rencontre préparatoire pour les Jeux de la francophonie canadienne en 2020. Lui et d’autres jeunes de l’Ontario se sont prêtés à l’exercice d’écrire des chansons francophones pour les soumettre au concours JTT 2020. « En fait, une de nos chansons fut choisie pour le spectacle de cette année-là. Ceci m'a donc amené à regarder le spectacle en virtuel et à développer un intérêt pour participer l'année suivante. »
Pour l’édition 2021, l’adolescent a soumis sa candidature dans la catégorie « interprétation ». Son talent lui a permis de faire partie des 24 interprètes canadiens sélectionnés pour le spectacle se déroulant sur la scène du Palace de Granby le 23 août dernier. Trois semaines avant son arrivée, il avait reçu les textes et les maquettes pour répéter. Les quelques jours avant le spectacle, c’est à l’Université Bishop de Sherbrooke qu’il était hébergé et qu’il pratiquait avec les autres participants. « Nous passions nos journées à passer à travers du spectacle, chanson par chanson, et à pratiquer la mise en scène. Nous nous sommes rendus à Granby le 22 août pour faire la pratique générale du spectacle sur l'estrade du Palace de Granby. Le 23 était le jour de show, donc nous avons fait une dernière pratique générale et nous avons ensuite fait le spectacle devant la plus grosse foule du festival. Chaque interprète avait sa propre chanson solo en plus de faire quelques harmonies dans les chansons des autres et de participer à deux chansons de groupe », raconte-t-il.
Pour lui, la beauté de JTT, c’est l’esprit de camaraderie et l’absence de compétition sur scène. « C’est tout simplement une équipe de jeunes et d’accompagnateurs qui travaillent ensemble pour créer un spectacle. Ce qui m'a le plus impressionné, c’est le dévouement des autres interprètes. Tout le monde était complètement investi dans ce qu'il faisait et je n'ai jamais vécu quelque chose comme ça. Nous étions tous là pour la même raison et nous avions tous le même but. Ceci a donc créé une chimie d'équipe incomparable. »
De cette aventure, il en garde des souvenirs, des émotions et des amis pour la vie. « J'aurais vraiment aimé pouvoir participer à nouveau l'an prochain, mais j'aurai dépassé la limite d'âge. En fait, j'ai tellement aimé mon expérience, qu'à la fin du spectacle, j'ai dit à Roxanne Tardif, la chargée de projet du festival, que j'adorerais qu'elle me considère comme accompagnateur pour le spectacle de l'an prochain. J'aimerais bien ça faire de la musique de façon professionnelle dans le futur, mais même si la vie m'amène d'un autre côté, je vais toujours être passionné. » Pour terminer, l’adolescent de New Liskeard tient à préciser que cette expérience de vie n’aurait pas été aussi mémorable sans la participation des accompagnatrices et des organisatrices Andréanne A. Malette, Isabelle Côté et Roxanne Tardif, trois femmes qui se sont dévouées corps et âme pour rendre cet instant unique et exceptionnel.