Cette année, la chasse était sans restriction sur la récolte, beaucoup de citoyens de l’Ontario étaient présents sur le territoire témiscamien pour profiter de cette législation permissive. Les familles du Témiscamingue ont eu un temps chaud pour la chasse, ce qui a occasionné certaines pertes lorsqu'il a été le temps de sortir l'animal abattu.
Le temps chaud
La température chaude et inhabituelle pour ce temps de l’année a occasionné un défi supplémentaire pour les chasseurs et les boucheries en région. Le cauchemar du gaspillage a été vécu par plusieurs Témiscamiens. Jeff Gagnon, propriétaire de la Boucherie Le Maniak à Laverlochère, fait de longues journées de travail pour accommoder les chasseurs qui exigent une place rapide dans la fraîcheur des frigos. L’homme se dit « plus que débordé » par la demande. Bien que les statistiques de chasse du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs ne soient pas encore publiées, ce dernier parle « d’une année record ».
Du plaisir en famille
Depuis la crise sanitaire, un engouement immense entoure les activités de chasse et pêche. Alain Richer, propriétaire d’OK Pneus Écotone à Ville-Marie peut en témoigner, ses « ventes ont explosés. » Le propriétaire raconte notamment que ses ventes sont à 42 % pour une clientèle féminine, et fait valoir que la chasse a beaucoup changé dans les dernières années. Il explique que « ce n’est plus ce que c’était, » et qu’aujourd’hui, l’expérience est surtout familiale, avec les enfants, au camp. Il ajoute en terminant que les mesures qui empêchent les gens de voyager ont manifestement contribué à l’essor des activités de plein air.