Dans les dernières semaines, l’Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue (OAT) publiait un portrait des quelque 19 244 km² de la MRC de Témiscamingue. L’outil fait état de « là où on vit » et aborde les particularités du territoire, ce qui le différencie du reste du Québec.
Ainsi aura été répertorié tout le potentiel témiscamien. Avec plus de 7 500 lacs, reliés à des centaines de kilomètres de rivières et de ruisseaux, le Témiscamingue se distingue bien sûr par son important réseau hydrographique, mais également par ses terres agricoles fertiles; à prix concurrentiel, fort d’un savoir-faire qui s’inscrit dans une tradition agroalimentaire biologique, un pôle d’excellence Aventure-nature, l’accessibilité aux grands espaces, à des infrastructures récréotouristiques de qualité, l’accès à la propriété à prix plus abordable qu’ailleurs, etc.
Les enjeux et défis auxquels seront soumises nos communautés y sont également inscrits; maintien des services publics, de santé et de formation à proximité, sur un vaste territoire faiblement peuplé, et donc une adéquation entre la formation professionnelle et les besoins de main-d’œuvre des entreprises, ainsi que les services de mobilité interurbains et collectifs, entre autres. On apprend dans ce portrait que d’ici 2031, le tiers de la population aura 65 ans et plus, d’où l’importance d’attirer de nouveaux arrivants.
On souligne notamment que la MRC de Témiscamingue doit s’adapter au niveau du parc immobilier, puisque les logements locatifs ne sont pas suffisants pour la demande. C’est 76 % des Témiscamiens qui sont propriétaires alors que la moyenne québécoise est de 61 %. Le coût mensuel moyen du loyer est de 550 $ par mois au Témiscamingue. Le marché du travail est aussi en croissance et la rareté de la main-d’œuvre se fait sentir. Actuellement, on compte 52 jeunes de 20 à 29 ans sur le territoire pour remplacer 100 personnes de 55 à 64 ans susceptibles de quitter le marché du travail.
Le Témiscamingue c’est…
Force est de constater que le Témiscamingue c’est 11,3 km de sentiers pédestres officiels, 291 km de pistes cyclables, 48,2 km de sentiers de ski de fond et raquette, 1 263,4 km de parcours de canoë-kayak, 869 km de sentiers de motoneige et 36 400 km de sentiers de quads fédérés reliés.
Le Témiscamingue, c’est également quatre communautés autochtones; Kebaowek First Nation, Timiskaming First Nation, Long Point First Nation (Winneway) et Wolf Lake First Nation (Hunter’s Point), 25 collectivités et 66% de territoire non organisé.
L’intégralité de la publication de l’OAT est accessible ici :
https://www.observat.qc.ca/documents/medias/oat_portrait_temiscamingue_v5.pdf