Electra Battery Materials Corporation s’apprête à devenir l’un des premiers parcs industriels en Amérique du Nord à traiter les matériaux de batteries recyclés. L’entreprise utilisera l'infrastructure et l'équipement existants de son complexe hydrométallurgique, autrefois appelé First Cobalt, à Temiskaming Shores.

Cette semaine, la société annonçait que ses études d’ingénieries et travaux d’essais métallurgiques pour le recyclage des batteries, tant pour les voitures électriques que pour les téléphones intelligents, affichaient des résultats probants.

Leur intention est de développer un schéma permettant de récupérer les composantes clés des batteries, connues sous le nom de masse noire, notamment le lithium, le nickel, le cobalt, le cuivre et le graphite. Leurs demandes de brevet sont en cours. Cet objectif s’inscrit dans la deuxième phase d’une stratégie en quatre volets. La deuxième phase serait au calendrier pour mi-2022.

Les études d'ingénierie ont quant à elles confirmé que le complexe de raffinerie existant à Témiskaming Shores disposait de l'infrastructure, de l'échelle et de l'équipement nécessaires pour traiter les matériaux, au maximum de sa capacité. Ce sont néanmoins 100 millions de dollars qui ont été investis par Electra, ce à quoi le gouvernement fédéral ajoutait 5 millions de dollars.

Le parc industriel accueillera des usines de production de sulfate de cobalt et de nickel, une installation de recyclage de batteries lithium-ion à grande échelle et la production de matériaux précurseurs de batteries, qui desserviront des clients nord-américains et mondiaux.

L'installation de recyclage aura une très faible empreinte carbone en raison d'un processus entièrement hydrométallurgique et hydroélectrique, entraînant des émissions de gaz à effet de serre (GES) presque nulles.

L’entreprise prévoit offrir 200 emplois en région.