Le pire vampire de Claude Forand
La spécialité de Claude Forand : le roman policier. Bien que ses enquêtes fassent partie de la collection 14/18 ans des Éditions David, l’auteur attire un large public. Le sergent détective Roméo Dubuc, au cœur de chacune des investigations de Forand, est de retour dans Le pire vampire. Avec son partenaire Lucien Langlois, il tente d’élucider d’étranges meurtres de nature vampirique qui se déroulent dans la municipalité de Chesterville. D’une découverte à l’autre, le duo est confronté à des faits troublants : le passé peu reluisant d’un gosse de riche, la rivalité entre la première victime et sa colocataire, la Société de Dracula dirigée par un professeur d’histoire qui initie ses élèves au vampirisme, le gardien de sécurité de la polyvalente un peu trop zélé, Prince Richard qui prétend être la réincarnation du vampire Verango, mort il y a cent dix-sept-ans, l’étrange maladie dont souffrent les habitants de Crazytown… Chesterville est devenue la Cité des Vampires et tous craignent la venue de la Nuit du Sang, une célébration annuelle lors de laquelle les rassemblements de vampires laissent libre cours à leurs pulsions sadiques et meurtrières. La force de Forand : amalgamer avec brio fiction, suspens, enquête policière tout en nous renseignant sur l’histoire des vampires à travers les temps et les cultures.
Ils étaient vingt et cent de Stanislas Petrosky
Se plonger dans l’épouvantable réalité des camps de concentration de la Deuxième Guerre mondiale, en ce temps de pandémie, de confinement et de distanciation sociale, nous rappelle que d’autres ont connu pire. Gunther, jeune Allemand opposé au régime nazi, participe malgré lui à la construction du plus grand camp d’extermination de femmes du IIIe Reich. Après les journées de dur labeur, Gunter sort son carnet et s’adonne à son passe-temps préféré, le dessin. Une fois les travaux terminés, alors qu’il aurait dû être exécuté, voilà que son talent est remarqué. Promu illustrateur officiel au camp de Ravensbrück, son mandat est de noircir le plus de cahiers possibles pour immortaliser les activités du camp. Aux premières loges, il dessine les pires horreurs : les tortures, les violences, les conditions de vie pitoyables, les humiliations, les chambres à gaz, les fours crématoires et le pire, les expériences médicales et les mutilations pratiquées à froid sur les détenues. Tous les faits cités sont véridiques. Des hommes et des femmes ont bel et bien pratiqué les tortures qui y sont décrites alors que d’autres les ont subies et en sont morts. L’auteur utilise des mots crus, violents, révoltants, représentatifs de ce qui s’y est vécu. Âmes sensibles s’abstenir!
La vie secrète des écrivains de Guillaume Musso
Avec ses 32 millions d’exemplaires vendus, Guillaume Musso n’a plus besoin de présentation. L’auteur fait partie du paysage littéraire populaire depuis 2004. Sa vitesse de croisière : un roman par année. Avec La vie secrète des écrivains, il rend un vibrant hommage à la littérature. Après avoir publié trois best-sellers, l’écrivain Nathan Fawles disparaît complètement du monde littéraire. Vivant en retrait sur l’île de Beaumont, il délaisse l’écriture en plus de refuser toutes les entrevues et les apparitions publiques. Vingt ans plus tard, ses livres se lisent encore et le mystère entourant son désintérêt soudain pour l’écriture intrigue toujours. Raphaël Bataille et Mathilde Monney sont bien décidés à percer le mystère. Le premier, apprenti écrivain et admirateur de Fawles, désire plus que tout lui soutirer des conseils d’écriture. La seconde, une journaliste suisse, semble en connaître beaucoup trop sur le passé de Fawles. L’auteur tant admiré cache un lourd secret et c’est avec un suspens habilement construit que l’on dévore le roman d’une seule traite pour découvrir ce qui s’est réellement passé. Cette lecture tombe à point avant la prochaine parution de Musso. La vie est un roman sera en librairie à la fin du mois de mai.
