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Exposition de Minwashin présentée à l’UNESCO

13 avril 2022

par : Annaël Graal Biampandou | Journaliste de l’Initiative de journalisme local

photo : Richard Kistabish | Président de l'organisme Minwashin

Il n’y a pas de futur sans culture; quand on sait d’où l’on vient, on sait où on va. Minwashin est une organisation qui accorde beaucoup d’importance à la transmission. L’organisation travaille à la revitalisation et à la promotion de la culture et des arts anicinabek. Minwashin signifie beauté ou beau. La beauté ou le beau est invité à la fin du mois à Paris à l’occasion de la Journée de la Terre de l’UNSECO pour une exposition et au lancement officiel à haut niveau de la Décennie internationale des langues autochtones.

Pour Richard Kistabish, le président de l’organisme et membre du groupe de travail mondial pour la revitalisation des langues, « la terre et la langue sont liées. Elle n’est pas seulement importante pour l’environnement, mais pour les langues autochtones aussi. On s’en va à Paris pour célébrer ça ! » s’est-il exclamé d’entrée de jeu.

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C’est une exposition non seulement visuelle, mais aussi audiovisuelle : il y a des sons qui en font partie (photos, sons, musique…). À la fin, les spectateurs seront invités à dire ce qu’ils ont retenu de l’exposition. « Après une longue traversée du désert, nous avions eu beaucoup de défendus, beaucoup d’interdits. Il y a eu des personnes qui ont sacrifié leur vie pour ça. C’est ce qui est écrit dans cette exposition-là; le retour à la vie de notre culture et de notre identité. En jouant au tambour, on finit par faire la connexion non seulement avec les sujets anicinabek, mais aussi avec la population en général qui habite le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue. »

Participer à un évènement international de grande envergure organisé par l’UNESCO sous les projecteurs ne peut que rendre fier et redonne beaucoup d’espoir. « C’est ma paie », dit Richard Kistabish d’une voix apaisée accompagnée d’un sourire. Tout ce cheminement devrait mettre en place une sorte d’atmosphère d’écoute et aussi une certaine compréhension de l’histoire des Premières Nations.

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