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Le savoir est une arme pour prévenir

29 avril 2022

par : Annaël Graal Biampandou | Journaliste de l’Initiative de journalisme local

Après 35 ans de pratique martiale et la mise en place du club Témis Judo il y a 10 ans, Ambroise Lycke dispense aussi depuis de nombreuses années des cours d’autodéfense à différentes occasions (écoles, groupes de femmes, etc.).

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À la suite de la pandémie, plusieurs plaintes de violence lui sont notifiées, notamment de jeunes filles (Maison des Jeunes, par exemple), ce qui amène monsieur Lycke à réfléchir. « J’ai eu plusieurs autres personnes dans mon entourage aussi qui ont vécu des trucs pas faciles en lien avec la pandémie. J’ai contacté les organismes communautaires, notamment le CALACS, qui m’a confirmé l’augmentation du nombre de cas. À la lumière de tous ces éléments, j’ai proposé l’idée de faire une tournée des écoles secondaires », explique-t-il.

Prévenir avant tout

« On fait une tournée d’autodéfense, puis on offre aux jeunes des outils pour prévenir les agressions d’abord. Si, malheureusement, ils se retrouvent dans une situation d’agression [on offre les outils pour] qu’ils arrivent à s’en sortir pour aller chercher de l’aide. » L’objectif est de donner une approche autant psychologique que physique avec des notions martiales, mais aussi beaucoup d’éléments psychologiques.

Le cours pratique fait une demi-journée. C’est près de trois heures de contenu. Le cours est entrecoupé de petits moments de discussions. « Nous avons de très belles discussions avec les jeunes et c’est très dynamique. »

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Sur 37 classes du Témiscamingue à faire, il y en a huit à compléter à l’heure actuelle. L’accueil est vraiment incroyable, selon Ambroise Lycke. Pour lui, il a été essentiel de travailler avec les organismes du milieu, sans lesquels tout ne se mettrait pas en place : Julie La Rochelle du Carrefour Jeunesse Emploi Témiscamingue, le CALACS Témiscamingue, la maison l’Équinoxe, le Groupe Image, le Centre de services scolaire du Lac-Témiscamingue et Judo Témis. « Il a été important de travailler avec les femmes pour les outiller, mais nous avons travaillé aussi avec les hommes de façon commune. »

« Nous nous sommes mis en ensemble avec tous ces partenaires pour mettre en place un programme qui était complémentaire à ce qui se faisait déjà dans les écoles. On ne voulait pas répéter les choses, mais plutôt ajouter un engrenage de plus dans la grande mécanique de sensibilisation des jeunes », conclut Ambroise Lycke.

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