Mackenzie Koch, 18 ans, d’Earlton, se souviendra longtemps de la compétition Xtreme Dance Champions à laquelle elle a participé du 7 au 10 avril 2022, à Alliston, en Ontario. Les quinze routines qu’elle a présentées – dans des styles différents tels que claquettes, jazz, ballet, lyrique, hip-hop, théâtral et contemporain – lui ont valu une place au sein de l’équipe World Performers Canada, afin de participer, l’an prochain, à la compétition World Dance Cup Finals, qui se déroulera en Europe.
C’est à l’âge de trois ans que la jeune Franco-Ontarienne a fait ses débuts dans le domaine de la danse. Depuis, elle ne s’est jamais arrêtée, enchaînant cours après cours à Paula Davey School Dance, à New Liskeard, en plus de participer à différentes compétitions dont les prestigieuses Xtreme Dance Champions, Bedazzled Dance Champions et View Dance Challenge. Au fil des ans, elle a remporté plusieurs honneurs dont elle est très fière. Entre autres, en 2014 et 2016, elle a reçu le prix « most potential dancer », et en 2019, celui de « most outstanding dancer ». Quant à l’année 2022, celle-ci en sera une des plus mémorables puisqu’elle a reçu une invitation de la part de View Dance Challenge pour aller s’entraîner en Grèce en plus de sa place au sein de l’équipe canadienne qui lui a été confirmée le mois dernier.
Pour atteindre ce niveau de performance, la jeune femme consacre une dizaine d’heures par semaine à l’entraînement qu’elle conjugue avec ses études. Mackenzie étudie actuellement à l’École secondaire catholique Sainte-Marie de New Liskeard et elle obtiendra son diplôme dans quelques semaines. Selon elle, c’est son sens de l’organisation, ses efforts constants, sa fierté de pratiquer un tel sport et son esprit d’équipe qui font d’elle une bonne danseuse. « En danse, j’aime le fait que je peux être moi-même et que je peux m’exprimer d’une façon différente. J’adore faire de l’exercice et les différents mouvements que je peux faire en dansant. La danse élève ma confiance en moi, m’aide à relâcher le stress et à me détacher de la vie de tous les jours pendant quelques moments. »
Comme tous les athlètes, elle rencontre des obstacles, elle vit des difficultés. Pour elle, apprendre de nouvelles danses et exécuter des mouvements plus difficiles, jamais essayés auparavant, font partie de ses principaux défis, mais sa persévérance et sa détermination la poussent à ne jamais abandonner.

Pour l’instant, Mackenzie Koch n’a pas tous les détails concernant la compétition à laquelle elle participera en Europe à l’été 2023. Elle sait que le séjour là-bas sera d’une durée d’une à deux semaines, que ses entraînements avec l’équipe canadienne auront lieu à Toronto et qu’ils s’échelonneront sur une période d’un an. « J’étais très heureuse et surprise d’être sélectionnée. Je n’ai jamais gagné quelque chose de gros comme cela, donc c’était surprenant. J’étais très fière de mes accomplissements. Je ne pouvais pas croire que j’avais reçu cette place sur l’équipe canadienne. Mon cœur battait à 100 milles à l’heure », raconte-t-elle.
À l’automne, ce sont les études postsecondaires qui attendent Mackenzie Koch. Elle est inscrite à l’Université Laurentienne de Sudbury, et elle se dirige dans le domaine de l’enseignement. Après quinze années de danse, elle mettra fin à ses cours. Toutefois, ses entraînements avec l’équipe canadienne en vue de la compétition européenne lui permettront de continuer à exercer ce sport qui la passionne depuis son enfance.