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Éric Clouâtre : encanteur professionnel

19 mai 2022

par : Annaël Graal Biampandou | Journaliste de l’Initiative de journalisme local

On peut sortir du Témiscamingue, mais on ne sort pas le Témiscamingue de nous. Originaire de la région, Éric Clouâtre reste attaché au territoire de par son métier. « Je suis encanteur spécialisé dans le domaine des animaux, c’est depuis 1998 que je suis dans ce métier-là. Je suis natif du Témiscamingue, il y a une bonne partie de ma famille qui s’y trouve encore. Mes premiers encans, je les ai faits à New Liskeard du côté de l’Ontario. C’est là où nous allions vendre nos animaux de la ferme! Après, je suis déménagé en Montérégie en 2004 », raconte le Témiscamien d’origine.

Récemment, monsieur Clouâtre a participé à une compétition d’encanteurs, organisée par la LMAC (Livestock Markets Association of Canada). « Ça fait à peu près 20 ans qu’ils font des compétitions d’encanteurs. Cette année, j’étais en Alberta, en Ontario… Souvent, on se réunit entre 25 à 40 encanteurs. Cette année nous étions 37 qui compétitionnaient pour la place du champion », raconte-t-il.

Critères de sélection

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Comme dans toute compétition, les encanteurs sont évalués sur plusieurs points. « C’est sur notre capacité et notre aisance au micro ou notre présence. Nous sommes évalués sur la connaissance de notre métier, ça se produit vraiment lors d’un vrai encan. Cette année, nous étions à l’encan de Lloydminster avec 3000 têtes, nous avons eu chacun huit lots à vendre suivis d’une boîte surprise. Nous sommes évalués sur ces critères-là », mentionne Éric Clouâtre.

Récompenses

Celui qui remporte la compétition mérite une bourse de 1200 $ plus un droit à la compétition qui se déroule en Alberta chaque année. En plus, la compagnie de remorques EBy met l’image du gagnant sur leurs camions et il y a aussi d’autres petites récompenses. En 2013, monsieur Clouâtre avait remporté le prix de personnalité de l’année.

« Je participe souvent du côté canadien, il y en a d’autres qui ont des licences à l’international pour aller du côté américain par exemple. On a participé cette année, et il y a déjà pas mal d’inscriptions pour l’année prochaine. Ça devrait être dans les mêmes dates (12-13 mai), nous avons déjà réservé notre place pour aller compétitionner. »

Pratique du métier

Le métier d’encanteur est moins connu au Québec et plus répandu en Ontario, où on voit des encanteurs de père en fils. En ce qui concerne la compétition, il souligne : « Pour ma part, je le fais pour montrer qu’on est capables de jaser avec les gens de l’ouest, qu’on est capables d’être aussi compétitifs qu’eux… Ça fait rencontrer des gens du business à la grandeur du Canada et surtout, ça fait voir du pays, on visite les belles provinces que nous avons au Canada. On découvre des endroits que nous n’avons pas souvent sur notre liste de voyage! »

Évidemment, au cours des deux dernières années, plusieurs événements ont été remis ou annulés. La dernière compétition remontait à 2019.

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