La vache Holstein est la race la plus reconnue et la plus spécialisée en production laitière. Championne du monde pour la qualité de son lait, on la reconnait à sa robe blanche à taches noires. Saviez-vous qu’il existe des compétitions pour ces animaux? Caroline Larabée, Martin Bérubé ainsi que leurs deux filles, Kélliane 10 ans et Krystel 8 ans, ont récemment participé à une de ces expositions à l’Assomption.
Qu’est-ce qu’une compétition Holstein?
Une compétition Holstein se déroule en deux temps. D’abord, le samedi, il y a le jugement Holstein où les animaux eux-mêmes sont jugés, selon les standards de conformation. C’est comme un concours de beauté pour les vaches. On y retrouve plusieurs catégories, autant les bébés que les mamans en lactation. « Nous avions une vache dans la plus petite catégorie, une génisse née au début mars, qui a terminé en première position. Nous étions bien contents! » raconte madame Larabée.
Ensuite, le dimanche, il y a la catégorie les « jeunes ruraux », à laquelle les filles ont participé. Cette étape se déroule en trois épreuves. D’abord, le juge choisit quatre vaches parmi les participantes et explique aux enfants comment déterminer la meilleure, comment savoir si elle a un bon pis, de bonnes pattes, afin de développer leur sens de l’observation et leur esprit critique. Puis, ceux-ci les placent en ordre selon ce qu’ils croient être juste. Ensuite, il y a la conformation de leur animal et enfin, c’est au tour des enfants d’être évalués. Le juge observe comment ils présentent leur vache, s’ils utilisent les bonnes techniques, etc.
« Au niveau de leurs catégories respectives, lorsque le juge évaluait, Krystel a remporté la bannière en première position et Kélliane a terminé en deuxième position. Puis, au niveau de sa catégorie, toutes les épreuves ensemble, Kélliane a terminé en troisième position », ajoute Caroline Larabée avec fierté.
Beaucoup de préparation
L’animal doit d’abord être dressé à marcher au licou et assez lentement, ses pattes doivent être placées d’une certaine manière, etc. Il doit se présenter sous son plus beau jour devant les juges. Il faut également savoir bien le manier et être apte à réagir face à toute éventualité.
Il y a aussi le volet physique. « Quand nous allons à l’exposition, il y a toute une procédure », explique madame Larabée. « Il faut tondre l’animal, le laver à de nombreuses reprises pour que le poil reste beau. Nous sommes allés chercher de l’aide, car nous avions moins de connaissances à ce niveau. À l’Assomption, les animaux devaient arriver quelques jours à l’avance, durant lesquels ils se faisaient laver trois à quatre fois. Là-bas, lorsqu’ils sont propres, on veut qu’ils restent propres. C’est de la surveillance 24 heures sur 24 ! »
C’est leur amour des vaches qui les a poussés à s’inscrire. « En raison de la pandémie, il n’y avait plus d’expositions régulières alors l’expo à la maison a été créée », raconte-t-elle. « Mes filles avaient envie de participer, alors nous les avons inscrites. Le juge se déplaçait de ferme en ferme. Nous avons donc fait cela deux années de suite, puis cette année, c’était de retour en présentiel. Nous avons fait celle de Guigues en premier, puis les filles ont vraiment aimé l’expérience, alors on a décidé de se lancer et d’aller à l’Assomption il y a deux semaines. »
La famille retournait d’ailleurs à une autre compétition le week-end dernier, cette fois à Portneuf.