L’été 2022 est jusqu’ici synonyme du retour des événements. La semaine dernière, c’était l’occasion pour plusieurs de renouer avec le Festival Western de Guigues, qui se déroulait du 3 au 7 août. Les festivaliers ont pu profiter de l’événement avec sa programmation variée pour absolument tous les goûts.

Après deux années d’absence, c’est en mars dernier que le comité s’est retrouvé pour débuter l’organisation. « Nous avons travaillé de manière accélérée. Cela a été vraiment un défi de réaliser le tout en si peu de temps. Les gens cependant attendaient notre retour et ils étaient au rendez-vous. Les bénévoles, les commanditaires et nos partenaires étaient tous prêts à travailler avec nous. Nous devions nous adapter avec la COVID présente et c’est ce que nous avons fait, d’ailleurs, avec notre billetterie en ligne cette année », souligne madame Roxanne Savignac, présidente du comité organisateur.

Les festivités débutaient le mercredi avec des cours de danse en ligne en journée, suivis d’une soirée dansante sous le chapiteau extérieur, équipé d’un plancher de bois. Pour l’occasion, le festival accueillait des professeurs de Winslow Dancers qui sont venu apprendre des chorégraphies nouveau genre aux amateurs. « Ç’a été vraiment une belle activité. Plusieurs personnes ont fait l’expérience de la danse en ligne pour la première fois et ont très apprécié leur soirée », raconte madame Savignac.

Les compétitions équestres étaient bien représentées encore une fois lors de l’édition. Le jeudi soir se tenait la tire de chevaux lourds lors de laquelle les amateurs ont pu observer la puissance brute de ces animaux. Les compétitions de gymkhana se déroulaient en journée le samedi et dimanche avec les disciplines de barils, slalom, aller-retour, relais et autres. Le vendredi et samedi en soirée, les toujours très populaires compétitions de rodéo professionnel étaient présentées. Les spectateurs ont pu observer les cowboys et cowgirls lors de la monte de taureaux et de chevaux, ainsi que les courses de barils. Une nouvelle compétition avait lieu aussi, soit celle des chucks-wagons. C’est une discipline que l’on retrouve au Stampede de Calgary, qui consiste en une course de mini voiturettes tirées par 4 poneys. Cette démonstration d’adresse a plu à plusieurs.

La relève trouvait sa place au Festival Western. L’école de rodéo était de retour et les jeunes cowboys pouvaient apprendre les bases de la monte de taureaux. Certains de ces jeunes ont aussi pu démontrer leur talent lors des deux soirées de rodéo professionnel. « C’est très important d’offrir la chance à cette relève de vivre ces expériences le plus possible. Ça en prend de la relève, partout », mentionne la présidente.

Du côté de la programmation musicale, le Festival Western a offert des spectacles de musique gratuits à l’extérieur tout au long de l’événement. Le Colisée, lui, accueillait trois soirées de spectacles. Le jeudi soir était la soirée où l’on retrouvait le Honky Tonk Bar, composé de Véro Labbé, Laurence St-Martin et Stef Carse. Les trois artistes y présentaient leurs classiques et même des numéros communs. Le tout était suivi du groupe régional NordWest qui en était à sa deuxième présence au festival. La soirée du vendredi mettait en vedette Les fils du Diable, avec leur sonorité très festive et Phil G. Smith qui nous présentait ses compositions francophones country. Le samedi, le groupe The Porters offrait un hommage à Johnny Cash, en revisitant ses meilleurs succès, suivi par le Blue Ridges Band qui concluait la soirée avec du new country original et des reprises bien connues du public.

L’événement, souhaitant toujours offrir des activités à toute la famille, comprenait encore la zone familiale avec des jeux gonflables, parcours d’obstacles, coin photo et maquillage. Nous retrouvions également des kiosques d’exposants dont certains de produits locaux, de restauration et d’accessoires western.

Le comité organisateur a malheureusement dû mettre de côté certains aspects du festival en raison des courts délais. C’est notamment le cas pour le bingo et le tirage annuel. Le comité se penchera donc sans tarder sur l’organisation de sa 40e édition. « Habituellement, nous avons toujours quelques éléments de travaillés pour l’année suivante. Avec les changements que nous avons dû faire cette année, cela a apporté des réflexions sur notre logistique. Nous avons déjà des idées pour l’an prochain et nous donnons rendez-vous à tout le monde pour l’an prochain, assurément », conclut madame Savignac.