Dans l’édition du 25 février dernier, Le Reflet présentait les quatre prêtres qui se répartissent les paroisses du Témiscamingue pour le diocèse de Rouyn-Noranda : Rénal Dufour, Normand Thomas, Luc Ngonda-Nkoy Losaila et Gaspard Iyoka Balimo. Bientôt, cette situation ne sera plus d’actualité puisque l’un d’eux quittera le territoire. En effet, Normand Thomas, qui est au Témiscamingue depuis 2013, retournera dans son Abitibi natale dès le mois d’août.
« À la suite à la nomination de Monseigneur Guy Boulanger, je deviendrai le curé de 6 nouvelles paroisses de l'Unité pastorale missionnaire Emmaüs, dont Sainte-Agnès de Bellecombe, Saint-Christophe de D’Alembert, Saint-Bernard d’Évain, Saint-Guillaume de Granada, Saint-Jean-l’Evangéliste de McWatters et Saint-Norbert de Mont-Brun. L’abbé Yves Dionne a pris sa retraite. Cela a créé le besoin d’un prêtre-curé pour ces paroisses. J’ai accepté », explique-t-il. Les prêtres Luc Ngonda-Nkoi Losaila et Gaspard Iyoka Balimo seront donc attitrés à Belleterre, Laforce et Winneway.
Son parcours
Normand Thomas est né en 1964 à Amos et il a été baptisé à la Cathédrale Sainte-Thérèse-d’Avila. Il a grandi et étudié dans la région de Dubuisson et de Val-d’Or. « En 1994, un prêtre, Joseph Guiho, de la paroisse d’Évain, a eu une révélation que je deviendrais prêtre. Il m’en a simplement fait la suggestion : « As-tu déjà pensé à être prêtre? » Dans mon cœur ce fut « oui » immédiatement. J’ai donc étudié 5 ans au Grand Séminaire de Montréal à Montréal. Après le décès de Joseph Guiho, j’avais demandé à Jésus de me confirmer que je serais effectivement prêtre. J’ai alors été ordonné diacre à Guigues, pour ensuite être ordonné prêtre le 12 juin 2011 en l’église Notre-Dame-du-Rosaire à Ville-Marie », raconte-t-il. À la demande de l’évêque, il a œuvré 2 ans à Rouyn-Noranda, dans les paroisses Blessed Sacrament et Ste-Trinité. Depuis 2013, l’évêque l’a nommé curé et co-responsable de différentes paroisses au Témiscamingue, dont Winneway, Ville-Marie, Moffet, Laforce, Latulipe, Laverlochère, Lorrainville, Fugèreville, Belleterre et Béarn.
Son passage au Témiscamingue
Il affirme sans contredit que le Témiscamingue est l’une des très belles régions du Québec. Toutefois, il ne voit pas de réelle différence entre la manière de parler et de vivre au Témiscamingue et en Abitibi. Pour lui, il s’agit d’un seul et même territoire et il se sent chez lui dans ces deux secteurs. « Je tiens à remercier toutes les personnes des paroisses de l’Unité Pastoral Missionnaire du Sud et Est du Témiscamingue qui m'ont accueilli, surtout supporté et encouragé. Vous tenez à bout de bras les paroisses. C’est vraiment héroïque. J'apprécie grandement et vous bénis. Vous êtes dans mon cœur partout où je suis », termine-t-il.