Le 10 août dernier, le président de Desjardins, Guy Cormier, était de passage à Rouyn-Noranda pour rencontrer les membres de la communauté d’affaires de la région. Au programme : entendre et discuter des enjeux de développement socioéconomiques. « Nous avons fait de belles annonces d’un million de dollars de Desjardins avec l’UQAT (Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue) sur trois projets porteurs et nous en sommes fiers. Je souhaitais être là en personne parce que ce sont des projets très importants. C’est aussi une façon pour moi de passer plus de temps sur le terrain », explique Guy Cormier quant à sa venue en région.

Le président de Desjardins a rencontré une quinzaine de jeunes entrepreneurs citoyens en Abitibi-Témiscamingue pour écouter leurs préoccupations, leurs réalités, les solutions aussi qu’ils ont pour leurs structures. « C’est une grande journée parce que Desjardins a un champ pour soutenir les initiatives dans les régions du Québec. » Monsieur Cormier a annoncé des projets pour l’Abitibi-Témiscamingue, dont un qui est particulièrement important : la chaire Desjardins en développement des petites collectivités portée par le professeur Hugo Asselin de l’Université du Québec. « C’est un projet particulièrement important, le Témiscamingue est un réseau de petites collectivités, donc la chaire Desjardins est importante pour nous. On a toujours été collaborateurs des actions à ces activités. Nous souhaitons que cela se poursuive, que des investissements concrets continuent d’être réalisés dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue pour soutenir les petites collectivités. Quand on regarde les autres projets qui sont soutenus, on s’aperçoit qu’il y a des projets chez nous qui suscitent de l’intérêt chez les investisseurs sur le plan du Québec et ça aussi c’est intéressant », a déclaré la préfète de la MRC de Témiscamingue, Claire Bolduc.

Selon monsieur Cormier, le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue est extrêmement dynamique en terme économique et est en excellente performance actuellement. « Je pense au secteur forestier, au secteur minier, à l’agriculture, l’agroalimentaire, on voit vraiment que le système économique de la région est diversifié et le taux du chômage est historiquement bas. » Malgré tout, les entreprises ont tout de même des défis à relever, remarque-t-il. La hausse des taux d’intérêt, les coûts d’emprunt qui ont déjà commencé à augmenter, l’inflation qui met la pression sur les coûts des entreprises et, bien sûr, la pénurie de main-d’œuvre. Ces défis et leurs solutions ont été abordés.

Pour le président de Desjardins, il y a quelques défis qui sont propres à la région. « Il y a des gens qui vont venir travailler ici, mais qui dépenseront leurs revenus dans d’autres régions. » À court terme, les entreprises ont bel et bien trouvé de la main-d’œuvre, mais il faut aussi pouvoir les garder en région. Comment fait-on? Monsieur Cormier termine en parlant du projet Un point de Repères, un programme de 460 000 $ qui se veut une façon d’inciter les gens à travailler, mais surtout s’établir en Abitibi-Témiscamingue, en collaboration avec les Carrefours jeunesse-emploi de la région, dont le CJET.