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Un court métrage d’ici, tourné ici

30 août 2022

par : Claudie Hamelin | Journaliste de l'Initiative de journalisme local

photo : Gracieuseté de Gabrielle Gingras

Du 18 au 21 août, c’était l’enregistrement du court métrage Soleil Soleil, de Gabrielle Gingras, originaire de Ville-Marie, qu’elle a écrit et réalisé à la Baie Dorval au lac Kipawa, lieu où se trouvait le chalet familial. Afin de faire un clin d’œil à sa famille, les personnages de la fiction portent les mêmes noms que les membres de sa famille!

Son film est inspiré de ses étés passés avec sa famille au chalet et des peurs irrationnelles que peuvent avoir les enfants envers la météo. Afin d’aider sa fille, le personnage de la mère crée des superstitions magiques telles que chanter la chanson Soleil Soleil quand il pleut afin de faire revenir celui-ci.

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La réalisatrice a trouvé les comédiens pour jouer dans le film en faisant un appel de casting sur ses réseaux sociaux. C’est donc Nora-Lee Roy qui joue le rôle-titre, soit celui de Gabrielle. « Nora-Lee a vraiment beaucoup de talent. C’était beau à voir, car avec son interprétation, les vêtements que je mettais quand j’étais petite et ses cheveux blonds, la ressemblance était frappante! » se réjouit madame Gingras.

Les comédiens en herbe, Adèle Moreau (Camille), Tyana Savard (Cloé) et Romain Gélinas (Marc-André), complètent la fratrie. Mathieu Bourque et Mélanie Nadeau interprètent quant à eux le rôle des parents du clan Gingras, Roger et Annie Girard. Le chien familial est personnifié par Miko, l’animal de compagnie de Véronique Lepage. Pour terminer, le personnage de madame Raisin Sec est joué par Jacinthe Girard.

« Le tournage s’est très bien passé. C’était au-delà de mes espérances. Le tournage est rempli de beaux souvenirs. Nous étions dans une bulle détachée du reste du monde. En plus, la météo a été de notre côté! Le casting m’a vraiment impressionné par son talent, son intelligence et sa patience. Plusieurs en étaient à leur première expérience. Quant à l’équipe technique, elle était incroyable. Ma mère, Annie Girard, était la régisseuse; mon père, Roger Gingras, s’occupait des repas et mes sœurs, Cloé et Camille, étaient assistantes de production. Le reste de l’équipe technique était composé d’amis montréalais que j’ai rencontrés lors de mes études ou sur des plateaux de tournage. En tout, nous étions une quinzaine de personnes sur l’équipe technique, ce qui est la moitié d’une équipe régulière sur un plateau », explique madame Gingras.

Le tournage vient tout juste de se terminer, c’est donc le temps du montage et de la postproduction. Ensuite, Gabrielle Gingras partira à la recherche d’un distributeur ou devra distribuer elle-même son film afin qu’il puisse avoir une chance d’être dans le catalogue des films sélectionnés pour les festivals. « J’aimerais beaucoup que mon film passe au festival du Film en AT », confie-t-elle.

Gabrielle Gingras est bien occupée, elle travaille dans son domaine, en cinéma, à Montréal. Elle a dernièrement travaillé comme troisième assistante à la réalisation dans le film Ligne de Fuite. Ses tâches consistaient, entre autres, à s’occuper de la figuration et du maintien de l’horaire sur le plateau.

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