Le livre 25 nuances de rose présente l’histoire et le parcours de vingt-cinq survivants du cancer du sein, soit 23 femmes et deux hommes. Parmi les témoignages, il y a celui de la Témiscamienne Josée McFadden qui raconte ce qu’elle a vécu, de l’annonce de son cancer en 2020, à la création de son entreprise MC Cosmetik, jusqu’à sa reconstruction mammaire.
Geneviève Patry, fondatrice et propriétaire de Seinplement moi, une entreprise spécialisée dans la vente d’articles post-mastectomie, et Karyne Plouffe, photographe professionnelle et propriétaire de l’entreprise Création Souvenirs Mademoiselle K, sont les co-autrices de ces quelque 200 pages. Les deux femmes avaient d’abord lancé un appel sur les réseaux sociaux. Elles étaient à la recherche de tranches de survie poignantes racontées par des gens ayant traversé un cancer du sein. C’est donc de cette façon que Josée McFadden est entrée en contact avec l’une des autrices. « Ce qu’elles cherchaient, ce sont des gens qui avaient eu le cancer du sein, mais qui voulaient aussi mettre en lumière des gens qui les avaient aidés à passer à travers ça. » Son histoire fut retenue, et c’est l’amitié et le soutien de la Témiscamienne Véronique Girard qu’elle a voulu souligner à travers son témoignage.
« Moi et Véronique, au départ, on se connaissait parce qu’on était toutes les deux dans la Chambre de commerce. Moi, j’avais fait son programme Ideal Protein et on se voyait toutes les semaines par Zoom, en raison de la pandémie, avant que je parte. » Ce qu’il faut savoir, c’est que Josée McFadden avait pris la décision de quitter le Témiscamingue pour s’installer à Vaudreuil-Dorion. Elle laissait derrière elle sa famille, ses amis, son travail, son mode de vie pour vivre en milieu urbain.
C’est en route vers son nouveau chez-elle qu’elle a reçu l’appel… on lui avait diagnostiqué un cancer du sein. Devait-elle rebrousser chemin pour vivre l’épreuve entourée des siens ou poursuivre la route menant à son nouveau projet de vie? Advienne que pourra, elle a choisi de suivre son instinct qui lui disait qu’elle avait besoin d’un changement dans sa vie. « Et quand je suis partie, Véronique et moi, on a continué nos rencontres, et ces rendez-vous se sont transformés. » C’est ainsi que les rendez-vous « d’affaires » ont pris une nouvelle tournure et qu’ils sont devenus des rencontres d’amitié, assidues, tous les jeudis matin, à 10 h. « Chaque semaine, j’avais deux rendez-vous officiels dans mon agenda, celui de mes traitements au CHUM et celui avec Véronique. »
Pour Josée, les rendez-vous avec Véronique étaient très libérateurs. Ça lui permettait de se confier à quelqu’un sans avoir l’impression de déranger et surtout d’inquiéter ses proches avec son état de santé. Tout cela, Josée le vivait à distance, au plus fort de la pandémie, avec la distanciation, l’isolement, le couvre-feu, les contacts restreints. « C’est comme ça que ça s’est développé moi et elle. Aussi, à ce moment-là, Véronique suivait une formation de coach d’affaires pour les femmes. Donc, j’ai fait partie aussi de son processus pour devenir coach. Ç’a été pour moi très bénéfique. »
Pour connaître les détails du parcours de Josée McFadden, et celui des 24 autres survivants, il sera possible de se procurer 25 nuances de rose qui sortira en librairie le 5 octobre prochain. Pour chaque livre vendu, 1 $ sera remis à la Fondation du cancer du sein du Québec.
Photos de Véronique Girard et Josée McFadden | Crédit : Karyne Plouffe, photographe.