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La passion de la chasse au féminin : Portrait de Frédérique Brassard

20 septembre 2022

par : Alexandra Cotten | Journaliste de l’Initiative de journalisme local

photo : Gracieuseté de Frédérique Brassard

Frédérique Brassard pratique la chasse à la carabine depuis 11 ans et à l’arbalète depuis quatre ans. À la fois féminine et une vraie fille de bois, elle adore la fébrilité qui survient à l’approche de la période de la chasse. Ce qu’elle aime le plus dans ce loisir, c’est non seulement le moment où elle réussit à abattre le gibier, mais aussi lorsque la saison arrive enfin et que le moment est venu de tout préparer et d’installer le territoire de chasse. « Analyser les signes que nous trouvons est également agréable! Quand la chasse est enfin ouverte, j’adore être dans les bois. On peut décompresser du cours de la vie normale et puis ça, ça fait du bien », raconte-t-elle.

Loin d’être réservé aux hommes, ce loisir semble avoir la cote auprès des Témiscamiennes. Frédérique Brassard a d’ailleurs la chance d’être entourée de femmes qui partagent la même passion qu’elle. En effet, la plupart de ses amies ainsi que sa mère et sa belle-mère pratiquent elles aussi la chasse!

Selon elle, bien qu’il lui arrive de rencontrer certains défis (par exemple, elle ne call pas et n’éviscère pas elle-même le gibier), elle croit que tout est possible autant pour les femmes que pour les hommes dans ce loisir qui la passionne. « Avec l’aide de mon chum, c’est toujours gagnant! » ajoute-t-elle.

Pour celles qui n’ont aucune connaissance en la matière, mais qui souhaiteraient tout de même se lancer dans cette aventure pour la première fois, madame Brassard suggère de commencer par accompagner un chasseur ou une chasseuse de son entourage, histoire d’en apprendre un peu plus et de voir comment les choses se déroulent, tout en profitant d’une petite sortie en forêt. « Apprendre à voir et à entendre les signes de la nature est un gros plus », ajoute-t-elle. Un point très important aussi, c’est d’être bien préparée niveau matériel, équipement, vêtements, etc. Cela prend beaucoup de pratique et un peu de patience mais, le plus important, c’est de profiter du moment.

« Pour moi, le meilleur souvenir que j’ai jusqu’à présent c’est lorsque j’ai abattu ma femelle orignal, en 2019, seule dans mon stand », raconte-t-elle. N’ayant jamais tué jusqu’à ce moment-là, elle craignait ne pas savoir comment réagir lorsque l’occasion se présenterait. Allait-elle attraper le fameux buck fever? Néanmoins, au-delà des craintes et des incertitudes, elle a vite compris qu’il suffisait que de se faire confiance, d’appuyer sur la gâchette et le tour est joué. « Maintenant, je ne suis plus inquiète d’être seule dans mon stand puis d’entendre ou voir apparaître un gibier devant moi… même si le stress embarque! », termine Frédérique Brassard, qui avait bien hâte de partir dans le bois pour une nouvelle saison de chasse.

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