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Sports équestres : Une Témiscamienne participe au championnat WestFeria

21 septembre 2022

par : Alexandra Cotten

photo : Gracieuseté de Sylvie Pâquet

Une femme d’ici, Sylvie Pâquet, a récemment participé à WestFeria, un championnat provincial d’équitation western qui avait lieu à Bécancour. Elle y est allée avec Caroline Giroux-Champagne, elle aussi du Témiscamingue, avec l’Association de Performance Western d’Abitibi-Témiscamingue (l’APWAT) dont elle est membre.

Amoureuse des chevaux depuis toute petite, Sylvie pratique ce loisir depuis une quinzaine d’années : depuis qu’elle a son cheval, surnommé Champion. Elle a fait d’autres disciplines par le passé, outre la performance, comme le dressage western par exemple. « Le dressage et la performance m’ont permis d’apprendre à être efficace avec mon cheval », confie-t-elle. Étant donné l’âge avancé de son cheval, qui a 21 ans, elle sentait que cette année était le moment idéal pour participer au championnat.

La performance western est une discipline qui demande l’obéissance, la confiance, la complicité avec le cheval et la précision d’exécution de certaines manœuvres. Il est attendu du cheval qu’il réponde à la plus subtile des demandes. « C’est très technique », ajoute madame Pâquet. Toute une équipe était sur place pour les aider à préparer les chevaux, entre autres. Les compétitions de performance western c’est beaucoup d’artifices, les chevaux doivent être très propres, avoir la crinière bien trimée, bien tressée, etc.

WEB_Gracieuseté de Sylvie Pâquet - Participantes membres de l'APWAT

Son moment fort de la compétition, c’est lorsqu’elle a remporté la 10e place parmi 25 participants en parcours de ranch riding. « Le parcours s’est super bien déroulé », se réjouit-elle. « La communication entre mon cheval et moi a été très bonne donc cela a bonifié la précision des manœuvres exécutées. »

De plus, le cheval de Sylvie Pâquet était le seul Canadien pure race. « J’étais un peu l’outsider de la gang », dit-elle en riant. « C’est très rare de voir d’autres races dans ces compétitions à part les Quarter Horse », ajoute-t-elle, fière de représenter la race Canadienne qui, rappelons-le, est notre race emblématique au Québec. « Les gens les aiment, mais ils ne les présentent pas, ne les sortent pas. C’est ça qui est triste. C’est dommage », se désole-t-elle.

La fatigue du transport, entre autres, ressentie par les chevaux lors de la compétition, fait partie des défis rencontrés. Comme dans n’importe quel sport, il faut avoir une certaine discipline pour l’entraînement. Il faut tenter de maintenir son cheval en forme par un entraînement régulier. De plus, Sylvie Pâquet a choisi des parcours assez difficiles au WestFeria, comme le parcours western, où elle devait effectuer huit changements de pied au galop, ce qui requiert une communication presque parfaite avec son cheval et qui demande beaucoup de précision. C’est une technique qu’elle désire améliorer, n’ayant eu que deux semaines de pratique avant l’évènement. Même s’il s’agissait d’une des disciplines les plus difficiles, elle a obtenu la 6e place.

Elle compte bien y retourner l’an prochain, à condition que le beau Champion soit assez en forme.

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