L’ACFO-Témiskaming fête ses 50 ans en 2022. Cependant, l’organisme était sans directeur général depuis le mois d’août. Il s’agit d’un poste qui a été malheureusement difficile à pourvoir. Peu de curriculum vitae ont été reçus et étant un organisme à but non lucratif, le salaire est moins compétitif que d’autres domaines d’activités. Le poste est enfin pourvu, et l’ACFO-Témiskaming annonce une nouvelle directrice générale à ses commandes. Il s’agit d’une jeune femme encore aux études, qui a décidé de prendre une pause afin de relever le défi. « Elle n’a pas énormément d’expérience, mais du côté pratique, elle a déjà fait acte de beaucoup d’activités scolaires », explique d’entrée de jeu Dominique Nackers, président de l'ACFO région Témiskaming.
L’organisme est soulagé d’avoir enfin une directrice générale, les activités étant ralenties et les contacts avec les autres organismes ayant été limités pendant la pandémie. « La directrice générale va faire repartir la roue entre les organismes, les francophones de la région puis même toutes les entreprises. Le gros avantage c’est qu’elle vient de la région », ajoute-t-il.
D’autant plus, cette année, l’ACFO-Témiskaming fête ses cinquante ans d’existence. C’est le 22 octobre prochain que le Gala de la Francophonie tiendra la grande fête du 50e anniversaire à la salle Riverside Place à New Liskeard. « Il y a toujours eu des hauts et des bas dans un organisme, 50 ans représentent une continuité. Ça ne donne quand même pas juste de l’espoir, mais un dynamisme. Ça fait 50 ans qu’on a des francophones dans la région, que nous autres on les représente, ça réunifie le tout et ça encourage », dit fièrement monsieur Nackers.
L’ACFO-Témiskaming, c’est un organisme qui participe à la vie francophone de la région, qui sert de ressources, mais également qui organise différentes activités en français, dont le populaire Festival des Folies Franco-Fun. « On a toujours tendance à dire que la présence des francophones diminue en Ontario, mais si on ne met pas une note positive à travers tout ça, ça intéressera encore moins les gens! » Pour monsieur Nackers, il est important de se tenir main dans la main entre francophones et anglophones pour réaliser des choses agréables.