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Investissement Québec : Une offre de services bonifiée pour les entreprises de la région

12 novembre 2022

par : Alexandra Cotten | Journaliste de l’Initiative du journalisme local

photo : Junior Bergeron - Gracieuseté de Dominik Boudreault Lapierre

Investissement Québec, une société d’État dont le mandat est de stimuler le développement économique au Québec, travaille désormais à encourager l’approvisionnement québécois et à rendre les chaînes d’approvisionnement des entreprises du Québec plus solides et plus résilientes. Parmi les solutions mises en place, Investissement Québec a bonifié son offre d’accompagnement afin d’aider les PME régionales de partout au Québec à répondre aux appels d’offres publics et à participer aux grands projets publics ou privés régionaux.

Dans la foulée, un poste de conseiller en maximisation et marchés publics québécois (CMMPQ) a été créé pour desservir l’Abitibi-Témiscamingue. Pour en discuter, le Reflet s’est entretenu avec Stéphane Drouin, vice-président, achat québécois et développement économique chez Investissement Québec et Junior Bergeron, conseiller en maximisation et marché public québécois, qui deviendra la principale ressource dans la région pour cette nouvelle offre de service.

Le premier rôle du conseiller en maximisation est d’aider les entrepreneurs et fournisseurs locaux à soumissionner sur des appels d’offres publics afin d’augmenter l’effort des appels d’offres obtenus par les entreprises, de rehausser le nombre d’entreprises qui font affaire avec des organismes publics et d’accroître les retombées économiques des projets majeurs en région. « Je vais intervenir aussi au niveau des promoteurs de projets majeurs publics et privés et des organismes publics directement ainsi que tous les fournisseurs locaux », explique monsieur Bergeron, nouveau conseiller régional, précisant que le service ne comporte aucuns frais pour les entreprises.

WEB_Stéphane Drouin - Gracieuseté de Dominik Boudreault Lapierre

En raison des nombreux enjeux d’approvisionnement, de main-d’œuvre et de gestion des entreprises, ces dernières ont très peu de temps à consacrer aux appels d’offres publics. « L’idée à travers ça », explique Stéphane Drouin, « c’est […] de s’assurer que les donneurs d’ordres sachent qu’on est capables de faire le lien avec les entreprises, de prendre les appels d’offres qui sont dans le marché et d’identifier les entreprises qui potentiellement pourraient y répondre. Ensuite, c’est d’aller les voir pour les accompagner dans la soumission. En fin de compte, on veut que l’argent disponible dans les projets publics en région [maximise] les retombées économiques régionales. »

Les entreprises qui ont de l’intérêt face au marché public et qui voudraient explorer davantage ces opportunités de contrats additionnels pourront contacter Junior Bergeron, qui fera l’inverse aussi. « Il faut vraiment se rendre très disponibles », fait valoir monsieur Drouin. « On va s’assurer qu’ils soient dans notre base de données pour les projets publics. »

Que ce soit en région ou ailleurs, on vit des enjeux de pénurie de matières premières, une importante inflation ainsi que des enjeux au niveau de la chaîne de logistique, ce qui crée des retards. « Ce qu’on essaie de faire de notre côté avec une équipe qui travaille en collaboration avec notre conseiller en maximisation [c’est de] voir comment on peut aider une entreprise à substituer des importations. S’ils ont des produits qui viennent de l’étranger et qui sont difficiles à s’approvisionner [il faut considérer] des alternatives au Québec », explique Stéphane Drouin. « On a une équipe qui effectue la recherche de fournisseurs et qui fait le maillage entre les besoins de l’entreprise et ceux des fournisseurs potentiels. De plus, on essaie de voir à travers les différents secteurs stratégiques comment on peut renforcer la chaîne d’approvisionnement. Peut-être qu’on est capables d’attirer des entreprises à venir s’installer dans la région pour répondre à cette offre-là, car il y a un besoin et un marché potentiel public qui en valent la peine. Ça va apporter en même temps une nouvelle offre dans la région qui va peut-être aider les entreprises régionales. »

Pour conclure, Junior Bergeron invite les fournisseurs à s’inscrire sur la base de données au ICRIQ.com. « On va rencontrer les partenaires locaux prochainement », termine-t-il.

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