Le mercredi 9 novembre dernier avait lieu à l’OdacieuX, la deuxième édition du Quiz interculturel du CJET dans le cadre de la Semaine québécoise des rencontres interculturelles (SQRI). Cette semaine, une initiative du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’intégration (MIFI) a pour but de favoriser les échanges et les rencontres interculturelles. Elle a lieu en novembre de chaque année et les partenaires du ministère, comme le CJET, organisent des activités de toutes sortes qui favorisent ce type d’échange.
L’évènement de jeudi dernier fut un succès, selon Guillaume Gonzalez, agent de projet multiculturel au CJET et organisateur du quiz. Une quarantaine de personnes, presque toutes venues pour participer, étaient rassemblées à l’OdacieuX ce soir-là. Le jeu, en formule interactive sur tablette ou téléphone cellulaire, a permis aux participants d’en apprendre autant sur la culture québécoise et sur le Témiscamingue que sur les différentes cultures qui viennent enrichir le territoire témiscamien. « Je suis content, car je me suis fait dire plein de fois par des gens qu’ils ont appris des choses qu’on ne savait pas, et c’est ça qu’on veut : que les gens s’ouvrent aux autres cultures, apprennent des choses et que ça éveille leur curiosité », raconte monsieur Gonzalez, qui espère que cela contribuera aussi à ouvrir les sujets de discussion interculturels entre les gens.
Le plaisir et les rires étaient au rendez-vous lors de cette soirée, qui a attiré encore davantage de participants que l’année dernière. L’ambiance était interactive et joyeuse et tout le monde s’amusait en apprenant de nouvelles connaissances qui les suivront toute leur vie.
Les défis rencontrés par les nouveaux arrivants
Selon Guillaume Gonzalez, le plus grand défi pour les nouveaux arrivants est la rétention. C’est bien d’arriver à attirer les gens à venir vivre en région, mais encore faut-il parvenir à les occuper et les aider à trouver un réseau et des activités. Le milieu doit s’assurer de toujours demeurer attractif, car les nouveaux Témiscamiens s’attendent à avoir des services. « C’est donc de pérenniser leur établissement et de faire en sorte qu’ils [ne se disent pas un jour qu’ils seraient mieux en ville] », explique-t-il. « On a tout ce qu’il faut au Témiscamingue, ce n’est pas un problème, mais […] nous ce qu’on veut c’est que nos gens se disent que c’est ici le meilleur endroit pour vivre, ça fonctionne plutôt bien, mais il faut [garder cela]. C’est un combat de tous les jours. »