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Une médaille d’honneur pour Carole Lafrenière

19 novembre 2022

par : Marie-Soleil Legendre | Journaliste de l’Initiative du journalisme local

photo : Brittney Robert

Le 4 novembre dernier, lors du 26e Vins et fromages de la Fondation de l’UQAT au centre Richelieu de Lorrainville, Carole Lafrenière, professeure retraitée, qui a aussi été directrice de l’Unité de recherche et de développement en agroalimentaire en Abitibi-Témiscamingue, s’est vu remettre la médaille d’honneur de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT). Cette médaille lui a été remise pour souligner son apport important dans la recherche agricole en Abitibi-Témiscamingue et dans le nord-est de l’Ontario. Pendant sa carrière, elle est devenue spécialiste en production bovine, plantes fourragères, ensilage, additifs d'ensilage et en agroalimentaire.

« Je suis tombée dans la potion quand j’étais toute jeune, dit madame Lafrenière. Mon grand-père maternel était producteur laitier et mon grand-père paternel faisait du beurre et du lait en poudre. Beaucoup d’enfants des familles Lafrenière ont fait comme moi leurs premières armes à la beurrerie. »

À l’époque, seulement deux universités offraient un programme d’agriculture, soit l’université Mc Gill et l’université Laval. Elle opte pour la faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’université Laval et y complète un baccalauréat ainsi qu’une maîtrise. Vingt ans plus tard, alors qu’elle est à l’emploi pour Agro-Alimentaire Canada, elle retourne à la même école pour compléter son doctorat afin de pouvoir développer une plus grande indépendance dans ses recherches. Sa thèse de doctorat porte sur une particularité de la région, ce qui lui a donné une connaissance très pointue de l’ensilage, qui est la fermentation des fourrages et l’alimentation des animaux en hiver. « C’était unique à l’époque », explique Carole Lafrenière. Cela lui a permis de mieux conseiller les producteurs agricoles.

En 2014, Carole Lafrenière débute sa carrière à l’UQAT. Avec son équipe, elle développe un microprogramme en plantes fourragères qui a permis à plusieurs agronomes de l’Abitibi-Témiscamingue de poursuivre leur cheminement grâce à la formation continue ainsi qu’à former de nouveaux arrivants. « Quand j’ai commencé à enseigner, je devais développer des cours, ce qui était facile parce qu’à ce moment-là j’avais déjà 40 ans d’expérience dans le domaine. »

Pendant sa carrière, la professeure est venue en aide à plusieurs producteurs agricoles par ses recherches et a contribué à l’aménagement du centre de l’UQAT à Notre-Dame-du-Nord. Ce centre, où on enseigne et poursuit des recherches sur l’agriculture, est désormais aussi bien équipé que d’autres centres dans de plus grandes villes. « La seule différence, explique madame Lafrenière, c’est que l’équipe n’est pas aussi grosse qu’ailleurs. Mais ça s’en vient! » Le Centre de recherche en agriculture de l’UQAT au Témiscamingue attire un chiffre grandissant d’étudiants et de chercheurs alors qu’il prend de l’ampleur.

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