Pendant la période d’exposition du 25 novembre au 14 janvier 2023, le projet Mèreveilleux corps occupera l’Espace découverte au Centre d’exposition du Rift. Ce projet est une collaboration entre la photographe Caroline Perron et la Maison de la Famille Au Vent du Lac, et expose la réalité des femmes en période postnatale.
Au départ, ce sont trois étudiantes en dernière session de technique en travail social du cégep de Rouyn-Noranda qui ont approché la Maison de la Famille dans le cadre d’un cours où elles devaient créer un projet d’intervention avec un organisme communautaire. Ce sont les étudiantes qui ont décidé le sujet du projet, soit l’image corporelle en post-partum. Puis, en collaboration avec la Maison de la Famille du Vent du Lac, l’idée est venue de faire un livret de témoignages et des photos professionnelles comme moyen d’exposer leur projet à la communauté comme leur cours l’exigeait. « Finalement, le projet a pris de l’ampleur et l’organisme a été mêlé plus que ce qu’on avait prévu au départ, mais pour des résultats qui valent de l’or », explique Lisandre Fradette, coordonnatrice de la Maison de la Famille.
Pour prendre les photos des mères, l’équipe derrière le projet a fait appel aux services de Caroline Perron. « Je connaissais le travail de Caroline et c’est devenu un choix logique une fois qu’on a eu l’option de faire affaire avec elle », explique Lisandre Fradette.
De son côté, Caroline Perron est heureuse d’avoir été choisie pour participer au projet. La photographe originaire de Ville-Marie exerce maintenant principalement à Montréal pour des contrats commerciaux et corporatifs. Elle a par exemple eu des contrats du Collège de médecins et de l’Ordre des pharmaciens du Québec, ainsi qu’un partenariat avec la Société de développement commercial de Verdun. « Avec mon passé d’intervenante, j’étais contente de faire un projet rempli de sens. Il y a des femmes qui ont participé pour qui ça a pu apporter du positif de participer à un projet collectif comme celui-là. Mon but a été de montrer la réalité. Ce n’était pas d’embellir ou d’enjoliver », explique-t-elle. La photographe a aussi participé à d’autres projets portant sur la diversité et l’image corporelle dans le passé.
Au final, ce sont 18 photos en noir et blanc qui ont été retenues et placées dans l’Espace découverte au centre d’exposition du Rift, accompagnées du livret de témoignages.