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La scierie Béarn vendue à Chantiers Chibougamau

22 décembre 2022

par : Communiqué (source : Chantiers Chibougamau)

photo : photo archives

Le 21 décembre, on apprenait que Chantiers Chibougamau, une entreprise familiale qui fabrique et commercialise des produits forestiers depuis 1961, a conclu une entente avec Produits forestiers GreenFirst pour l'acquisition de l'ensemble des activités québécoises de cette entreprise, ce qui inclut les scieries de Béarn et La Sarre ainsi que les opérations forestières qui s'y rattachent.

Ces deux usines étaient autrefois détenues par Tembec puis par RYAM-Rayonier à compter de 2017. Depuis août 2021, les deux scieries étaient la propriété de Produits forestiers GreenFirst. Lors de la clôture de la transaction, ces quelque 320 hommes et femmes qui travaillent aujourd'hui au Québec au sein de l'équipe de Produits forestiers GreenFirst feront donc désormais partie du groupe de Chantiers Chibougamau.

L'acquisition des activités de GreenFirst s'inscrit dans la volonté de Chantiers Chibougamau de consolider ses activités existantes et d’accroitre l'autonomie et la résilience du groupe, pour mieux composer avec les fluctuations dans l'industrie du bois. Le cœur de l'organisation, qui se situe à Chibougamau, pourra compter sur plus de planches de bois d'œuvre de qualité pour les bois d'ingénierie, la production de pâte kraft à l'usine Nordic Kraft de Lebel-sur-Quévillon bénéficiera d'une plus grande stabilité de ses approvisionnements en copeaux à long terme alors que l'équipe de Scierie Landrienne et celles de ces deux usines d'Abitibi-Témiscamingue profiteront de l'addition des talents et des compétences de tous.

D'autre part, les opérations forestières liées aux usines de Béarn et La Sarre reposent sur un engagement de longue haleine en faveur de la certification du Forest Stewardship Council, comme c'est le cas de Chantiers Chibougamau.

« Cette transaction est cohérente avec nos quelque 60 ans d'existence, guidés par l'augmentation de notre autonomie dans toutes nos activités. On ne cherche pas à additionner pour la seule croissance, mais bien à rendre chacun des maillons de la chaine que nous composons plus solide. Nous procédons aussi à cette transaction parce que nous croyons fermement en la pertinence et l'avenir de la coupe et de la transformation des arbres au Québec à long terme, pour répondre aux besoins de lutte aux changements climatiques par le biais de nos produits », a dit Frédéric Verreault, directeur exécutif, développement corporatif.

La transaction est soumise à l'approbation du Bureau de la concurrence du Canada et on prévoit qu'elle sera finalisée au cours du premier trimestre de 2023.

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