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Le salaire minimum augmente d’un dollar

28 avril 2023

par : Marie-Soleil Legendre | Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Dès le 1er mai, le salaire minimum dans la province de Québec passera à 15,25 dollars de l’heure. Il s’agit d’une hausse d’un dollar. Cathy Légaré, présidente par intérim de la Chambre de commerce Témis-Accord (CCTA) affirme que ce n’était pas une surprise pour les entreprises de la région, « Je n’ai pas eu de commentaires d’entreprises qui se sont trouvés scandalisés par la nouvelle, on s’attendait tous à ça. C’est sûr qu’il y aura des impacts, il y a des petites entreprises qui trouvent déjà les temps difficiles avec l’inflation. Ce n’est pas juste le salaire minimum qui augmente, nos employés qui ont un salaire plus élevé veulent préserver leur écart avec le salaire minimum. Ça va mettre une pression additionnelle sur les entreprises. ».

La CCTA affirme cependant voir d’un œil bienveillant la prochaine augmentation. « On vise la production d’une économie dynamique pour tout le monde. On croit que tout le monde a droit à une vie digne, c’est sûr qu’il s’agit d’un barème de base. On veut que nos employés soient contents et satisfaits », continue madame Légaré.

Les clients des différents commerces doivent de leur côté s’attendre à une hausse des prix au détail pour rentabiliser la hausse des salaires.

Rappelons qu’à compter du 1er mai 2023, le taux général du salaire minimum passera à 15,25 $ l'heure (+1,00 $); le salaire minimum payable aux salariés rémunérés au pourboire sera de 12,20 $ l'heure (+0,80 $); ainsi le salaire minimum payable à un salarié affecté exclusivement, durant une période de paie, à la cueillette de framboises ou de fraises sera respectivement de 4,53 $ (+0,30 $) et de 1,21 $ (+0,08 $) du kilogramme.

« Nous le savons, les défis liés au marché du travail sont grands : la pénurie de main-d'œuvre et la progression rapide des salaires en font foi. Le contexte économique que nous traversons actuellement nécessite que nous posions des gestes concrets afin d'améliorer le pouvoir d'achat des personnes à faible revenu tout en respectant la capacité de payer des petites entreprises, surtout en région. Je suis convaincu que la hausse du salaire minimum fait partie de ces initiatives et qu'elle favorisera la participation des Québécoises et des Québécois au marché du travail pour ainsi contrer le fort taux de postes vacants qui demeure actuellement », de mentionner Jean Boulet, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie et de la région du Nord-du-Québec lors de l’annonce,

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