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Le rosé démystifié

28 avril 2023

par : Anaïs Flebus

Le vin rosé est souvent associé aux journées chaudes d’été, consommé sur le bord de la piscine ou en pique-nique au parc. Pourquoi le rosé n’occupe-t-il pas une plus grande place dans nos habitudes de consommation? Pourtant, le rosé a une grande versatilité, s’accorde à merveille avec une panoplie de plats et regorge de qualités organoleptiques propres à lui-même.  

 

Comment détruire les habitudes et stéréotypes associés aux vins rosés si souvent délaissés? Mieux connaître et comprendre ce qu’est réellement ce produit peut certainement aider!

Le vin rosé ne date pas d’hier. Autrefois appelé a à une époque où on séparait les pulpes des raisons lors de la fermentation alcoolique, le rosé en a fait du chemin. Le vinum clarum est l'ancêtre du pressurage direct. Une technique qui consiste à presser les raisins rouges doucement et lentement. Lors de cette étape, la couleur des peaux teinte légèrement le jus qui s’écoule de la presse. Des vins rosés plus pâles, frais et légers seront généralement le résultat de cette technique.

Une autre méthode, le rosé de saignée. Cette fois-ci, après avoir pressé les raisins, on laisse les peaux en contact avec le moût. Le temps de cette macération varie de quelques heures à quelques jours. En règle générale, plus la macération est longue, plus le rosé sera foncé. Bien sûr, tout dépendant du cépage choisi, la couleur sera différente d’un rosé à l’autre. Lorsque la macération désirée est obtenue, on procède à la saignée, on écoule une quantité de jus qui sera alors vinifié en rosé. Ce qui reste dans la cuve sera dédiée à la fabrication d’un vin rouge, la macération sera prolongée. En bref, on prend une partie de la cuve pour faire un rosé et on garde le reste pour faire un vin rouge. Il est également possible d’utiliser toute la quantité de jus, le produit sera donc le résultat d’un rosé de macération. Ces types de vins rosés auront généralement des textures plus prononcées en bouche ainsi qu’une couleur plus soutenue. On peut donc les marier avec des plats plus puissants. 

Pour récapituler, l’idée du vin rosé n’est pas de mélanger du rouge et du blanc. Cependant, certains cépages blancs sont autorisés dans certaines appellations de rosé. C’est le cas de la Clairette pour l’appellation Tavel dans le Rhône méridional. Petite exception en Champagne, là ou l’art de l’assemblage règne, il est autorisé de combiner un vin rouge à un vin blanc pour l’obtention d’un vin rosé. Le rosé de saignée est également populaire comme technique en Champagne. Plusieurs vins mousseux rosés sont disponibles sur le marché, l’éclat des arômes de fruits combinés à la vivacité des bulles en fait un produit fabuleux à découvrir absolument. 

Podere Sassi, A riveder le stelle 2020

Cet assemblage de de Cesanese et Ciliegiolo du Latium subit une macération de 12 heures. Une acidité mordante, un côté minéral et des arômes de baies sauvages récapitulent bien la cuvée. À table avec le saumon en papillote ou brochette de porc.

Prix: 24.85$

Disponible sur lesvinsdejulie.com

Cascina Boccaccio Roberto Porciello, Rosa’ 2020

Rosé de la méthode pressurage directe sur un assemblage de 90% de Dolcetto D’ovada complété par 10% de Barbera. Complexité, fraîcheur et sapidité. À boire à l’apéro avec des saucissons secs ou à table avec un tartare de bœuf.

Prix: 32.95$

Disponible sur lesvinsdejulie.com

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