Dominique Roy, résidente de Laverlochère, a dernièrement été sélectionnée pour le prix Raymond-Gagnon, bénévole de l’année de l’Association des médias écrits communautaires du Québec, pour sa contribution au journal culturel de l’Abitibi-Témiscamingue, L’Indice bohémien. La Témiscamienne y écrit des articles de nature artistique et culturelle depuis 2011.
« Les premières années, je n’écrivais pas de façon régulière. J’écrivais de temps en temps. Au fil du temps, on m'a sollicitée de plus en plus. J'écrivais un article presque chaque mois. J'ai même commencé à proposer mes sujets qu'on acceptait », explique-t-elle. Lorsqu’un besoin criant de rédacteurs s’est fait sentir, en 2022, madame Roy c’est mis à accepter deux ou trois articles par mois. « Je suis capable d'écrire à la dernière minute, sous pression, et j'ai de plus en plus de contacts dans le milieu. Donc, il arrive qu'on me demande un article à la dernière minute parce qu'un rédacteur s'est désisté, par exemple. Et je dis oui quand le sujet m'interpelle », continue-t-elle.
Dans les derniers mois, l’implication grandissante de la Laverlochéroise lui a valu une invitation à rejoindre le conseil d’administration de l’Indice bohémien, qu’elle a acceptée. De plus, l’enseignante a rejoint l’équipe de distribution du journal et fait la livraison d’exemplaires dans les municipalités qui sont sur sa route pour se rendre à New Liskeard, où elle exerce sa profession au Centre d’éducation des adultes. « Je suis vraiment reconnaissance à l'équipe de L'Indice bohémien d'avoir soumis ma candidature à l'AMECQ. Je crois que cette association regroupe plus de 70 journaux communautaires. Donc, d'avoir fait partie des finalistes, c'est vraiment valorisant. D'abord, je suis vraiment touchée que ma contribution à L'Indice ait été reconnue par cette équipe. Ça fait longtemps que je suis là et j'ai souvent dépanné en rédaction au cours des derniers mois. Donc, je pense que ce sont les deux principaux facteurs qui ont fait en sorte que L'Indice a voulu proposer ma candidature », explique madame Roy.
Un intérêt pour l’écriture qui date
Alors qu’elle fouillait dans ses tiroirs, Dominique Roy a dernièrement trouvé un journal étudiant de l’École du Carrefour de Latulipe qui date de 1992. « Je faisais partie de l'équipe de journalistes. J'étais en quatrième secondaire. J'avais complètement oublié ça. Le plus drôle, c'est que j'avais publié un texte, dans cette édition de ce journal, sur les enseignants qui délaissent de plus en plus la profession. En 1992! Ça fait donc longtemps que le sujet est d'actualité! », termine celle qui signera aussi son 500e article dans Le Reflet témiscamien dans les prochaines semaines.