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Cultiver en communauté

21 mai 2023

par : Alexandra Cotten

Depuis maintenant une dizaine d’années, la ville de Ville-Marie est dotée d’un jardin communautaire accessible à tous. Que l’on soit un cultivateur hors pair ou débutant, il est possible de réserver une petite parcelle de terre que l’on pourra cultiver et entretenir à sa guise de la mi-mai à la mi-octobre. Cette année, pour la première fois, tous les jardinets sont présentement réservés. Sans aucun doute, s’occuper d’un potager gagne en popularité.

Lise Germain fait partie du comité de trois personnes qui s’occupent du jardin communautaire. Depuis ses tout débuts, elle y accueille les gens, les informe, les dirige. Pour cette dame à la retraite, il s’agit entre autres d’une bonne occasion pour socialiser. « Les gens se donnent des conseils et s’entraident », affirme-t-elle. Il y a une belle transmission des connaissances entre les habitués et ceux qui se lancent dans le jardinage pour la toute première fois.

Les saisons au jardin

Au printemps, c’est toute la préparation du jardin qui prend place. C’est à ce moment-là que l’on se procure de la terre, de l’engrais, des copeaux pour les allées. Au cours de l’été, on ensemence et on entretient le jardin. L’arrosage au début des semences est également très important pour la germination.

Les légumes ont, comme toujours, la cote auprès des gens. Les tomates, les concombres, les carottes, ainsi que la laitue, les radis et la betterave sont ceux qu’on retrouve le plus au jardin. Certaines personnes un peu plus audacieuses en profiteront pour expérimenter davantage. De plus, cette année, on retrouve également une parcelle communautaire d’asperges, à laquelle tout le monde peut contribuer.

Madame Germain est plutôt optimiste en ce qui concerne l’avenir du jardin communautaire. « Le fait que, pour la première fois, tout le jardin est occupé… c’est encourageant », se réjouit-elle. « C’est de toute beauté, l’été, lorsque nos plantes atteignent la maturité. Puis à l’automne, c’est un bonheur de les récolter. » Cette passionnée du jardinage et des fleurs affirme que d’avoir les deux mains dans la terre, c’est un loisir thérapeutique. Elle estime que les gens ressentent une certaine fierté de faire pousser et de récolter leurs propres aliments. « Tu manges bien, tu sais ce que tu vas manger », explique-t-elle. « C’est un beau passe-temps. » Et il est difficile en effet de manger plus local que cela!

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