La résidente de Saint-Bruno-de-Guigues Carmen Côté s’est vu remettre la médaille d’argent du Lieutenant-gouverneur du Québec pour les aînés le 6 mai dernier, à Rouyn-Noranda.
Madame Côté, qui a travaillé dans le domaine de la santé pendant 37 ans avant de prendre sa retraite, était bien surprise d’apprendre que sa candidature avait été retenue. « Cette médaille-là est attribuée aux gens qui font du bénévolat dans une municipalité ou autres. Je me suis demandé, pourquoi moi? Il y a beaucoup d’autres personnes qui s’impliquent. Quand on m’a annoncé, c’était ma première question. Je ne me suis jamais impliqué dans le bénévolat dans l’objectif d’en retirer un prix, mais c’est un honneur! », raconte-t-elle.
Depuis sa retraite, la Témiscamienne s’est impliquée dans de multiples organismes. L’Âge d’Or et le Regroupement interprofessionnel des intervenantes retraitées des services de santé (RIIRSS) de l’Abitibi-Témiscamingue en font partie. Madame Côté a aussi été mairesse de Saint-Bruno-de-Guigues pendant huit ans et siège aujourd’hui à la Table régionale des aînées de l’Abitibi-Témiscamingue. « J’aime bien mettre la main à la pâte dans tout ce qui peut se passer dans ma municipalité », affirme-t-elle.
Une passionnée d’histoire
La médaillée travaille aussi à la mise à jour d’un balado sur l’histoire de Saint-Bruno-de-Guigues. Il s’agit d’un projet qui avait été initié par un agent de développement alors qu’elle occupait la mairie et qui n’avait pas été terminé. « Présentement, nous sommes deux personnes qui le regardent et qui souhaitent le mettre à jour et être en mesure de le présenter pour la prochaine saison touristique. J’aime beaucoup l’histoire, je suis née dans cette municipalité-là et elle m’est très chère. Je connais son histoire, les transformations qui se sont produites, le progrès et tout ce qui a évolué », explique-t-elle.
Carmen Côté affirme être fière de montrer son village et de démontrer qu’il se fait de grandes choses dans de petites municipalités. « Même moi, une Témiscamienne pur-sang, quand je visite un village, je suis toujours surprise de voir ce qu’il peut se faire, sans qu’on en ait connaissance », termine-t-elle.