La Traversée des z’Elles sera de retour cette année pour une 8e édition. Le 1er et le 2 juillet prochain, 64 femmes prendront la route à moto à travers la région pour amasser des fonds pour le cancer du sein. « Des femmes de l’ensemble de l’Abitibi-Témiscamingue et d’ailleurs au Québec y participent. On démarre la randonnée à partir de Malartic, puis nous nous rendrons à Rouyn-Noranda, La Sarre, Macamic », explique Sylvie Lefebvre, co-fondatrice de l’événement.
Puis, le groupe s’arrêtera à Amos pour la nuit avant de repartir vers Landrienne, Barraute, Val-d’Or et Malartic, où aura lieu leur traditionnelle envolée de ballons biodégradables en mémoire des femmes qui sont décédées du cancer du sein. « C’est aussi pour celles qui sont battues contre la maladie et celles qui se battent contre la maladie », ajoute madame Lefebvre.
De l’écho jusqu’au Témiscamingue
Cette année, la Témiscamienne Josianne Bergeron siège au comité organisateur de l’événement. Pour celle qui adore faire de la moto, il s’agit d’une façon plaisante d’amasser des sous pour la Fondation du cancer du sein du Québec. « En plus de participer à l'organisation d'une activité de moto en région, évidemment que d’amasser des fonds pour la cause du cancer du sein est vraiment motivant. On connait tous des femmes qui sont atteintes par ce foutu cancer. Pour citer Francine Gaulin, survivante et porte-parole de l’édition 2023 de la Traversée des Z’Elles, le cancer du sein, il faut qu’on en parle, car une femme sur huit en sera atteinte au cours de sa vie. Le dépistage sauve des vies et la prise en charge rapide des femmes atteintes encore plus », raconte madame Bergeron.
Josianne Bergeron envisage avec fébrilité le début de la Traversée. « J’ai très hâte de rencontrer toutes les participantes. Je sais qu’il y aura des moments très émouvants et que durant ces deux jours, les rencontres avec les autres participantes seront riches. Je suis fière de faire partie du comité organisateur et de participer à très petite échelle, avec mes forces et mes compétences, à contribuer à la recherche sur le cancer du sein », termine-t-elle.