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Canada, terre d’accueil

7 juillet 2023

par : Marie-Soleil Legendre | Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Chaque année, des milliers de personnes choisissent d’immigrer au Canada. Certains choisissent de s’établir au Québec, puis en Abitibi-Témiscamingue. Qu’est-ce qui motive ces personnes à déposer leurs bagages ici pour de bon?

Pour Guillaume Gonzalez, Témiscamien d’origine française, le périple a débuté il y a de cela plusieurs années alors que son meilleur ami et lui souhaitaient quitter la France pour faire de nouvelles découvertes. « On a grandi avec l’Amérique du Nord à la télé, alors on voulait s’en aller quelque part en Amérique du Nord. On avait pensé aux États-Unis, mais le processus pour immigrer là-bas était un petit peu compliqué et mon ami, à l’époque, ne parlait pas du tout anglais, et moi seulement un peu. Alors je lui ai proposé le Canada, parce qu’en fait, j’ai toujours eu un attrait pour ce pays. Je ne sais pas pourquoi, parfois il y a des choses comme ça qui ne s’expliquent pas », témoigne-t-il. Ayant un peu de famille au Québec en plus d’un ami qui avait déjà quitté la France pour la province, monsieur Gonzalez, toujours avec son meilleur ami, décide de demander un permis de vacances de travail, qui leur permettrait à l’époque d’habiter et de travail partout au Canada pendant douze mois.

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Les deux Français d’origine ont été séduits, dès leur arrivée à Montréal, par l’ambiance, l’accueil des gens et la qualité de vie que le pays leur offrait. « Au début, on n’était pas en région. Mon ami est d’ailleurs toujours à Montréal. La mentalité très ouverte, les opportunités de travail et aussi la mentalité au travail, qui est vraiment différente qu’en France! Ça nous a motivés à l’époque de nous dire, on continue, on fait nos papiers et on trouve un moyen de rester plus longtemps ici! » ajoute ce citoyen canadien depuis peu.

Dans son entourage, les personnes qui ont choisi d’immigrer au pays relatent souvent les mêmes motivations, avec l’emphase sur la qualité de vie et la qualité de vie au travail.

Obtenir la citoyenneté, ce n’est pas si simple!

Au sujet de la complexité du processus d’immigration au Canada, Guillaume explique que « le Canada est réputé comme un des pays avec l’immigration la plus sévère et sélective au monde. C’est en train de changer, je crois que les politiciens se rendent compte que pendant des années, ils ont priorisé la main-d’œuvre ultra qualifiée, et là, tant le gouvernement provincial que fédéral, se rendent compte que ça ne prend pas juste de la main-d’œuvre très qualifiée, il en faut de tous les niveaux. Il reste que c’est un processus qui est long et difficile, dans le sens que ce ne sont pas des démarches qui sont super simplifiées, c’est de l’administration. Moi, j’ai été relativement chanceux, mais j’ai entendu des histoires de personnes qui se font refuser leur dossier pour un truc qui n’a pas été respecté, c’est sûr qu’il faut tout respecter, mais parfois c’est tellement banal qu’ils auraient pu le corriger et là ils refusent. Et on repart à 0. Ça, c’est lourd parce que c’est de l’administration, mais ce sont des vies et des projets de vie qui sont en jeu. C’est stressant et couteux. Il faut savoir dans quoi on s’embarque avant de le faire », conclut-il.

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