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La Ligne du Mocassin... une autre belle façon de découvrir la région

28 juin 2020

par : Dominique Roy

photo : Benjamin Massicotte

Même si de nombreux sites touristiques sont fermés au public cet été, le Témiscamingue regorge d’attractions qui permettent tout aussi bien de découvrir la région, mais autrement. Le 4 juin dernier, c’est par la Ligne du Mocassin que le Rouynorandien Benjamin Massicotte a commencé sa tournée estivale d’excursions à vélo. Charmé par sa randonnée, ce passionné de vélo âgé de 19 ans n’avait que de bons mots à l’égard de cette piste cyclable et du paysage qui l’entoure.

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À la découverte du Témiscamingue

Benjamin Massicotte fait du vélo depuis toujours. Dès l’âge de 10 ans, il faisait partie du club Vélo Action de Rouyn-Noranda où il pratiquait le vélo de route jusqu’à ce qu’il essaie le vélo de montagne pour la première fois. Ce fut le coup de foudre. Depuis, il arpente les sentiers à la découverte du territoire et cet été, il a l’intention de s’adonner plus que jamais à son passe-temps favori en parcourant différents sentiers de l’Abitibi-Témiscamingue. « Je voulais trouver de nouveaux endroits à ajouter sur ma liste des randonnées de vélo à réaliser cet été, différents des sentiers du mont Powell à Rouyn-Noranda, auxquels je suis habitué. Après une simple recherche Internet, je suis tombé sur la carte-guide de la cyclo-voie de la Ligne du Mocassin, présentée sur le site Web d’Accès Plein-Air. »

La proximité, l’accessibilité, les paysages, la nature et l’histoire de la Ligne du Mocassin furent pour lui de convaincants incitatifs. « En effet, il est intéressant de savoir que la piste est aménagée sur un ancien chemin de fer, au beau milieu de la nature. De plus, le départ d’Angliers est idéal et non loin pour ceux qui viennent de Rouyn-Noranda. Je suis parti au point de départ d’Angliers pour descendre jusqu’au point final, à Ville-Marie, ce qui fait un peu plus de 45 km, comme indiqué sur la carte d’Accès Plein-Air. Arrivé au bord du lac Témiscamingue, j’en ai profité pour dîner à la marina. Je suis finalement remonté jusqu’à Angliers. Le trajet complet en aller-retour totalise donc 90 km. »

Ayant fait le parcours en solo, le jeune homme a pu profiter au maximum de l’ambiance qui accompagne une telle expérience. « Sur la piste, le cycliste est complètement immergé dans la nature avec tout ce qu’elle comprend : la faune, la flore et surtout la tranquillité. Ce que j’ai le plus apprécié de la randonnée est le paysage du Témiscamingue et les nuances que la piste propose dans celui-ci. Je dois avouer que j’ai toujours eu un petit faible pour le décor du Témiscamingue. Au commencement, la piste longe quelques plans d’eau, la vue est séduisante. Ensuite, tu roules pendant un moment complètement immergé dans la forêt, puis soudainement, le décor est remplacé par des collines et des champs à perte de vue de tous les côtés. Le panorama changeant ainsi tout d’un coup à plusieurs reprises en fait un parcours agréable », raconte-t-il.

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Quelques faits

Rappelons que le projet de cette piste a vu le jour en 1997, année coïncidant avec l’enregistrement de la Société d’aménagement et d’exploitation du parc Linéaire du Témiscamingue (SAEPLT). Danny Laperrière, conseiller aventure nature à la Société de développement du Témiscamingue, confirme que la piste est en bon état. « ll s’agit d’un des plus beaux sentiers de vélo en Abitibi-Témiscamingue pour faire du Gravel Bike, type de vélo qui est la nouvelle tendance. Des travaux sont faits chaque année. L’an passé, il y a eu la réparation concernant des affaissements de terrain majeurs dans le secteur de Duhamel-Ouest, le changement de trois ponceaux, la réparation de plusieurs barrières et la remise à neuf de la gratte. Les travaux prévus pour cet été sont la réparation de la toilette sèche et de l’abri à Duhamel-Ouest (km 6), l’ajout de signalisation kilométrique tout au long du parcours, l’ajout de panneaux d’indication de la « Route Verte » aux intersections de la route avec des panneaux de confirmation et l’ajout de criblure de pierre dans le secteur d’Angliers. »

Une équipe motivée

Chose certaine, la piste est loin d’être à l’abandon. De nouveaux administrateurs sont motivés plus que jamais à lui insuffler une généreuse dose de vitalité. « Je veux vraiment redynamiser la Ligne du Mocassin. Nous sommes très chanceux d'avoir ce joyau de 45 km au Témiscamingue. Étant fondateur et organisateur du Témis Ultra, j'aimerais, dans le futur, organiser un événement annuel pour la promouvoir. Nos objectifs à court terme, c’est mettre des panneaux, surtout à Ville-Marie, pour que les gens puissent vraiment voir où se trouve ce trésor caché, car selon nos recherches, peu de gens savent où se trouve la piste cyclable », mentionne Jean-Sébastien St-Pierre. « Nous sommes beaucoup de nouveaux dans l'administration et l'équipe des travaux. Je trouve qu'on a une belle piste cyclable en nature et que nous sommes chanceux d'y avoir accès aussi facilement. Dans le monde du cyclisme, il y a une tendance vers le Gravel Bike. C'est un vélo de route avec une géométrie un peu différente et des pneus larges faits pour aller dans les chemins, les rangs, les pistes de gravier, etc. La Ligne du Mocassin est un sentier parfait pour le Gravel Bike », termine Jérôme Grondin.

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