Avec le beau temps qui est à nos portes, il n’est pas rare de rencontrer des cueilleurs sur le bord de route qui profitent de l’abondance de fleurs et de plantes qu’offre le territoire. Toutefois, une bonne connaissance de la flore est nécessaire afin de participer à cette activité en toute sécurité.

La Ville de Ville-Marie a récemment partagé une publication sur le réseau social Facebook afin de sensibiliser sa population à une plante phytotoxique qu’on retrouve sur son territoire, soit le panais sauvage. Lorsque la peau entre en contact avec la sève de cette plante puis est exposée au soleil, des brûlures de différents niveaux sont provoquées dû aux furocoumarines qu’elle contient. Il va sans dire, les fleurs du panais sauvage sont un ajout risqué à vos bouquets!

Pour bien la reconnaître

Le panais sauvage, ou Pastinaca Sativa en latin, est une plante bisannuelle originaire de l’Europe et de l’Asie. L’Herbier du Québec lui assigne quatre principales caractéristiques, soit les suivantes :

• Fleurs petites, de couleur jaune, réunies en ombelles composées, ombelle à 4-10 rayons.
• Feuilles composées de 4 à 10 segments, foliole triangulaire à oblongue, trilobée, nettement dentée.
• Infrutescence, akènes renferment des canaux oléifères qui dessinent des tries.
• Racine principale pivotante, de grande taille, semblable à celle du panais cultivé.

En règle générale, on retrouve cette plante dans les endroits directement exposés au soleil, surtout dans les endroits ouverts perturbés. On en retrouve aussi dans les prairies et pâturages et dans les fossés et les bords des champs ou de route. Dans des conditions favorables, chaque plan peut produire jusqu’à 2000 graines, qui ont une durée de vie de cinq ans dans le sol. Similaire au panais cultivé, la racine du panais sauvage est comestible. Si une personne souhaite la recueillir, elle devrait se vêtir d’une protection adéquate afin d’éviter la sève de la plante.

Pour plus d’information, consultez le site web de Iriis Phytoprotection.