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Les Premières Nations algonquines s’opposent à la décharge de déchets radioactifs

par : Source : Première Nation de Kebaowek

Les Chefs des Premières Nations de Kebaowek, Kitigan Zibi Anishinabeg et Mitchibikonik Inik ont comparu devant la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) à Ottawa le 10 août dernier pour exprimer leurs graves préoccupations concernant l'autorisation imminente d'une installation de gestion des déchets près de la surface (IGDPS) à Chalk River, en Ontario.

Il s'agissait de la dernière audience d'autorisation pour le projet d’IGDPS, et le fait que celui-ci ait progressé malgré un mépris flagrant du droit autochtone fondamental au consentement libre, préalable et éclairé, tel que confirmé par les lois canadiennes et internationales, aggrave d’autant plus le problème. À l'approche de la décision finale de la CCSN, il est essentiel de réitérer les obligations du Canada en vertu de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA), en particulier l'article 29 qui stipule que « les États prennent des mesures efficaces pour veiller à ce qu'aucun entreposage ou élimination de matières dangereuses n'ait lieu sur les terres ou territoires des peuples autochtones sans leur consentement libre, préalable et éclairé ». Les Chefs Lance Haymond, Dylan Whiteduck et Casey Ratt ont répété leur mécontentement face à la violation de leurs droits autochtones, y compris la violation de la DNUDPA par le gouvernement fédéral.

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Les Chefs ont également présenté une évaluation d’impact autochtone devant la Commission et ont exprimé leurs préoccupations profondes et croissantes relatives aux impacts négatifs du projet proposé sur l'environnement. Le projet proposé de l'IGDPS soulève en fait des préoccupations très légitimes, compte tenu de sa proximité immédiate à la rivière Kichi Sibi (rivière des Outaouais) et de ses nombreux impacts potentiels sur l'environnement. En raison des risques de fuite radioactive et de contamination environnementale, ce projet constitue une menace pour l'environnement et une question d'une importance capitale qui exige l'attention collective du public.

Loin d'être les seules indignées par la situation, les Premières Nations sont appuyées par plus de 140 municipalités qui s'opposent fermement au projet. « Je suis immensément reconnaissant du soutien indéfectible des organisations et de nos autres alliés partout au Canada. Nous espérons persuader le gouvernement fédéral de reconsidérer ses plans pour ce dépotoir de déchets radioactifs sur notre territoire algonquin non cédé près de la Kichi Sibi, un élément vital de notre territoire ancestral sacré », a déclaré Chef Haymond.

Les leaders des Premières Nations de Kebaowek, Kitigan Zibi Anishinabeg et Mitchibikonik Inik soutiennent fermement que la CCSN ne doit pas envisager l'établissement d'une IGDPS.

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