Plusieurs personnes ont eu la chance d’apprendre de nouvelles techniques artistiques en toute gratuité dans les dernières semaines en prenant part aux vendredis créatifs offerts par le Centre d’exposition du Rift. « C’est une initiative qui avait été commencée par des employés avant que moi j’arrive. Mais dans ce temps-là, ce n’étaient pas des personnes avec le rôle de médiatrice culturelle, alors elles ne pouvaient pas nécessairement y dédier tout leur temps. Moi, depuis que je suis en poste, j’ai pu me dédier à créer des activités tout au courant de l’été », explique Roxanne Champoux, médiatrice culturelle pour l’organisme.

Pour le premier atelier, les participants étaient invités à développer leur sens de l’observation en réalisant des croquis sur les œuvres de Rose-Aimée Bélanger. Lors du deuxième vendredi créatif, c’est la peinture de roches, de coquillages et de bois de grève qui était en vedette. À la troisième semaine, les participants ont pu créer un portrait d’un animal qu’ils ont choisi en utilisant divers médiums. Les trois derniers ateliers étaient tout aussi dynamiques, en commençant par la création d’œuvres avec des fleurs pressées et la création d’une murale. La série d’activités s’est conclue vendredi dernier par un atelier intitulé Couleurs de l’automne. Les participants ont pu mettre en pratique la technique du Suminagashi, l’art japonais des encres flottantes, afin de créer des feuilles d’automne colorées.

« On voulait être capable d’offrir des activités complètement différentes les unes des autres pour un peu offrir quelque chose pour les goûts de tout le monde et aussi, le but était que ce soit accessible à toute la population, peu importe l’âge et le genre, et les activités ne sont pas dispendieuses, donc si tu fais l’activité ici, tu peux facilement aller la refaire à la maison. C’était un peu le but, en plus de transmettre les connaissances », continue madame Champoux.

Selon elle, les activités artistiques gratuites ont une réelle valeur pour la population. « De ce que j’ai vu des participants, c’étaient surtout des familles. Un commentaire qui m’a été dit provenant d’une famille nombreuse de l’Ontario, c’est qu’ils étaient contents que ce soit gratuit parce que là-bas tout est cher. Si tu as trois enfants, le coût monte rapidement. Aussi, le Témiscamingue, ce n’est pas gros. Tu ne peux pas aller passer l’après-midi au centre commercial! Et si tu ne veux pas aller te promener dans le bois, alors ça fait une autre activité », termine-t-elle.