— PUBLICITÉ—

Au-delà d’une centaine de matchs de balle pour Kathleen Bélanger-Julien

1 septembre 2023

par : Dominique Roy | Journaliste de l’Initiative de journalisme local

Ces temps-ci, le nom de Kathleen Bélanger-Julien est principalement associé au Raid international Témiscamingue, qui aura lieu du 7 au 10 septembre, parce qu’elle y participera pour une deuxième édition en plus d’y être porte-parole pour la catégorie jeunesse. Cependant, pour cette jeune femme de 31 ans, il n’y a pas que la préparation aux épreuves de cet événement qui occupe son temps. De la mi-mai à la mi-octobre, softball, balle donnée et slowpitch remplissent largement son horaire. Ce sont 141 parties qui étaient à son actif lors de la saison 2022 alors qu’elle en compte déjà près d’une centaine pour la saison actuelle. La balle, elle en est donc une véritable passionnée.

Cette passion est une histoire de famille. Chez les Bélanger-Julien, les quatre enfants ont joué à la balle dès leur plus jeune âge puisque les parents étaient entraîneurs. Avant même de jouer dans une ligue, Kathleen se souvient de ses parents qui lui permettaient de participer à l’annuel tournoi de balle familial de St-Eugène-de-Guigues, municipalité d’où elle est originaire.

De match en match… De tournoi en tournoi…

Dans la Ligue féminine de softball du Témiscamingue, la joueuse fait partie de l’équipe T-miss depuis plusieurs années. Il lui arrive même de jouer pour une équipe de la Ligue masculine de softball du Témiscamingue; l’an dernier à temps plein et cette année comme joueuse suppléante. Si ses soirées de semaine sont bien remplies, il en va de même pour ses fins de semaine. Pour la saison 2023, la joueuse de champ centre a déjà participé à 12 tournois, dont quatre d’entre eux où elle jouait dans deux équipes de catégorie différente. Faire partie de deux équipes lors d’un tournoi peut représenter de 12 à 14 parties en une fin de semaine.

Les tournois ont lieu au Témiscamingue, en Abitibi et même en Ontario… tantôt chez les femmes, tantôt chez les hommes, tantôt en mixte… parfois avec son équipe T-miss, parfois avec des équipes qu’elle a elle-même constituées de joueuses et de joueurs du Témiscamingue, parfois comme invitée auprès d’une autre équipe. D’ailleurs, les équipes des Premières Nations, Winneway et TFN, font souvent appel à ses services. « Winneway, ça fait plusieurs années que j’en fais avec eux autres, et encore une fois, cette année, on a gagné le tournoi du Lac-Simon. Je trouve ça « wow » qu’ils m’offrent d’aller faire ça avec eux autres. J’ai cette chance-là. Ils m’ont même donné un nom anichinabé, Wawashkeshshi qui veut dire chevreuil. »

Des weekends sans balle, elle en compte un seul depuis la mi-mai. Et c’est au volant de son Winnebago, qu’elle stationne près du terrain de balle auquel elle participe, qu’elle se déplace de ville en ville pour ce sport auquel elle se consacre corps et âme. Son auto-caravane devient donc le lieu d’hébergement de quelques coéquipières ou coéquipiers en plus d’être le quartier général de l’équipe pour le weekend.

Les plus grandes motivations

Ce sont les notions d’équipe et d’esprit sportif qui attirent tant la joueuse témiscamienne vers cette discipline sportive, sans oublier tout l’aspect social qui y est rattaché. Avant même de performer, ce qu’elle veut, c’est d’éprouver du plaisir et de jouer avec des gens qui ont une bonne éthique sportive. Quant à son rôle de capitaine, elle le prend aussi au sérieux : recruter les joueuses ou les joueurs de façon à combler toutes les positions sur le terrain, voir à ce que l’équipement soit complet et en état, recueillir l’argent pour payer les organisateurs, préparer l’alignement… Enfin, elle ne peut passer sous silence l’aspect physique du sport. « Aussi, moi, j’adore ça courir. Je suis une joueuse de champ, et ce que je trippe, c’est de courir après la balle, de courir le plus vite que je peux, autant sur les buts que dans le champ. » Incontestablement, ce sport, elle l’a dans le sang!

Articles suggérés