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Amy Lachapelle signe son premier récit poétique

9 septembre 2023

par : Marie-Soleil Legendre | Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Le premier récit poétique d’Amy Lachapelle paraîtra le 14 septembre prochain chez les Éditions Soulières. Dans Maman kaki, on retrouve la jeune Maéva, qui doit vivre avec l’absence de sa mère militaire pendant six mois alors que celle-ci est déployée à l’étranger. « C’est un projet que ça faisait longtemps que j’avais en tête. Quand cette histoire-là t’habite, souvent elle va sortir plus facilement sur papier. J’écris rarement à la main, mais le début de cette histoire je l’ai écrit dans un cahier. J’avais des phrases qui me venaient, des images que je voulais mettre, des images dans le sens de métaphores et j’avais pris beaucoup de notes par rapport à ça. Je l’ai retravaillé et avec l’éditeur aussi, on l’a retravaillé ensemble parce que dans un récit poétique, il y a peu de mots alors le choix des mots est super important. La façon que ça va être balancé, parfois ça peut être juste la façon que ton texte va être séparé, ça fera une différence », explique-t-elle.

Ayant un conjoint militaire, l’autrice comprend mieux, depuis les dernières années, à quoi ressemble la vie familiale qui accompagne cette vocation. « Mon chum a des enfants. Il y a toujours cette espèce d’inquiétude quand, par exemple, il part en exercice ou s’il faut qu’il soit envoyé en déploiement. Ce sont des discussions qui revenaient souvent à la maison et les enfants ressentaient une certaine crainte avec ça. » Après avoir vécu dans les deux provinces, elle peut aussi affirmer qu’on entend moins parler de ce sujet au Québec qu’en Ontario.

Comme il s’agit d’un thème qui peut être sensible, le récit poétique lui semblait la meilleure façon de l’aborder. « J’avais le gout donc d’aller raconter une histoire pour les enfants sur ce thème. C’est un style littéraire que je n’avais jamais travaillé auparavant, mais je trouvais que c’était la façon la plus douce et peut-être la plus facile d’aborder ce sujet, avec le moins de mots possible, avec des images pour appuyer le tout. C’est vraiment avec le ressenti. »

Déjà, elle espère se replonger dans ce type d’écrit dans le futur. « J’ai beaucoup aimé, c’est vraiment différent du roman. C’est la première fois que je m’adresse à un public de cet âge. On est vraiment dans le 7-8 ans et plus alors que je suis habituée d’écrire pour les 10 à 14 ans, c’est super le fun. Mais c’est une histoire qui, à mon avis, peut aussi bien toucher un jeune âgé de 8 ans ou 12 ans. Je pense que cette histoire, peu importe ton âge, peut te toucher quand même. » Encore une nouveauté : Maman kaki est le premier livre illustré d’Amy Lachapelle, et ce, grâce à la main de Karina Dupuis.

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