Des dizaines de personnes ont assisté au vernissage de l’exposition de Marcelle Lemay à l’Atelier Cent-Pressions le vendredi 15 septembre dernier. L’artiste peintre était sur les lieux pour présenter ses quelques 157 œuvres.
Madame Lemay est originaire de Ville-Marie et pratique la peinture depuis une cinquantaine d’années. Elle a participé à plus d’une centaine d’expositions collectives à travers le Québec, l’Ontario, ainsi que du côté de la France. Cette dernière exposition est sa septième en solo à l’Atelier. « Je pense que je suis née avec un pinceau parce que j’ai toujours eu ce goût-là. Finalement, je crois que je n’ai pas de mérite. C’est un don, vraiment. Au début, je peignais avec de la peinture à l’huile et ensuite à l’acrylique. En 1983, j’ai suivi un certificat en art plastique à l’UQAT qui m’a amené à découvrir l’aquarelle, alors depuis ce temps-là, c’est surtout l’aquarelle que j’utilise », explique-t-elle. Parmi ces autres formations, on compte deux ans à l’école du Musée des Beaux-Arts de Montréal, deux ans à l’École des Métiers commerciaux de Montréal et de nombreux stages avec des artistes canadiens et américains.
L’artiste a reçu de nombreux prix au long de sa carrière, dont celui du Prix du public Indice bohémien pour la Biennale internationale d’Art miniature (BIAM) en 2014 pour son œuvre intitulée Un certain sourire. Celle qui est aussi membre du regroupement L’Artouche depuis sa fondation est capable de peindre à peu près n’importe quoi. Elle s’inspire surtout des paysages et des personnes, rarement des animaux. Lorsqu’elle peint de ces derniers, ce sont principalement des canards et d’autres oiseaux. « C’est beaucoup plus qu’un passe-temps, je l’ai aussi enseigné. J’ai donné des cours de soirs à des adultes et à des enfants. »
La plus récente exposition de Marcelle Lemay restera en place jusqu’au 5 novembre prochain. Les personnes intéressées à aller visiter ces œuvres peuvent le faire sur les heures d’ouverture de l’Atelier Cent-Pressions. « Elles varient, c’est lorsque les propriétaires du bâtiment sont là, ce qui est pratiquement tous les jours. Si c’est fermé, il y a un mot sur la porte où il est inscrit qu’on peut me contacter et je peux aller ouvrir et parler de mes œuvres. J’encourage tout le monde à venir voir et à me poser leurs questions! », termine l’artiste.