Du 6 au 12 novembre, le Québec célébrait les 20 ans de la Semaine québécoise des rencontres interculturelles, 20 ans de rencontres et de partage entre les Québécoises et Québécois de toutes origines sous le thème Le Québec en commun. Le Carrefour Jeunesse Emploi du Témiscamingue (CJET) organisait une journée de jeux de société le 11 novembre. Le but était de créer des liens tout en s’amusant.

« Au Témiscamingue, ça fait quatre ans qu’on souligne la Semaine québécoise des rencontres interculturelles. La première année, c’était aussi autour des jeux qu’on avait faits, avec des cartes où on posait des questions d’expressions québécoises. Les deux années qui ont suivi, c’était sous forme de cuisine interculturelle. On avait aussi des questions en lien avec les personnes immigrantes qui se sont installées d’un pays directement. On faisait jouer les gens sur leur téléphone via une application en ligne. Cette année, on a décidé de faire autrement en nous associant au club de jeux du Témiscamingue et d’offrir à la population de venir jouer », dit Édith Kpodékon, agente de projet multiculturel au CJET.

C’est dans une ambiance conviviale que s’est déroulée la journée alors que jeunes et moins jeunes s’amusaient. « C’était vraiment l’échange et le partage qui étaient mis à l’honneur. » Le Club de jeux avait ainsi apporté des jeux de société québécois alors que le Carrefour a acheté des jeux africains notamment. Des bouchées étaient aussi offertes aux participants. « Nous avons sollicité une personne immigrante pour préparer différentes bouchées. » Pour cet après-midi, tout avait été mis en place pour permettre la découverte de la culture des nouveaux arrivants.

Le CJET a aussi profité de l’événement pour présenter son livre de recettes interculturelles. « Les recettes qu’on y retrouve découlent de nos deux soupers interculturels, de nos ateliers culinaires qu’on avait organisés pendant la pandémie. Donc, ça permet encore une fois de découvrir vraiment des recettes des personnes immigrantes, mais là aussi des recettes québécoises », mentionne madame Kpodékon. « Ce genre d’événement permet aux gens de voir vraiment l’apport des personnes immigrantes qu’on accueille de plus en plus sur notre territoire et de montrer qu’elles participent au développement économique et social du territoire. Ce sont des moments pour se connaître, faire du réseautage. »

Rappelons que la Semaine québécoise des rencontres interculturelles propose chaque année de mettre en valeur la contribution des Québécoises et des Québécois de toutes origines à la vie collective du Québec. Elle vise à encourager le dialogue, le rapprochement interculturel, et à faire valoir l’apport positif de l’immigration et de la diversité au développement du Québec. Elle est une occasion de faire rayonner le caractère pluriel et dynamique de la société québécoise, la vitalité du français, l’importance des droits et libertés de la personne et la conception de l’intégration basée sur un engagement partagé entre la société d’accueil et les personnes immigrantes.

Saviez-vous que :

• 17,1 % de la population du Québec n’est pas née au Québec.
• Plus du quart des personnes immigrantes sont établies au Québec depuis 30 ans.
• Au début des années 2000, 21 % de la population était issue de familles composées d’au moins un parent immigrant. En 2020, cette proportion était de 32,7 %, soit près du tiers de la population québécoise.