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Le CCAT de passage au Témiscamingue

22 novembre 2023

par : Marie-Soleil Legendre | Journaliste de l’Initiative de journalisme local

Le Conseil de la Culture de l’Abitibi-Témiscamingue (CCAT) était dans les bureaux de la MRC de Témiscamingue mercredi dernier pour offrir une activité exploratoire sur la place du numérique en culture.

Cette année, l’organisme culturel souhaitait avoir une programmation thématique chaque mois et le thème de la culture numérique a été attribué au mois de novembre. « Edma-Annie Wheelhouse, qui est notre agente de développement numérique, fait la tournée des cinq territoires des MRC pour cette rencontre qui s’appelle Cultiver le numérique. Ce sont des après-midis de discussion, tout le monde est invité. Oui, il y a de la formation, mais ce sont aussi des échanges. On veut favoriser la collaboration. On veut faire ressortir les enjeux du territoire par rapport au numérique », explique Maude Guy, directrice générale du Conseil de la Culture.

L'après-midi du 15 novembre dernier a donc commencé par une discussion animée sur les enjeux liés au numérique, qui peuvent être un frein au développement du milieu culturel. Edma-Annie Wheelhouse a ensuite présenté les ressources qui sont à la disposition de tous pour donner un coup de main avec différentes technologies. L'équipe a aussi profité du Rassemblement pour s'allier avec Avantage Numérique qui a précédé au lancement de la base de données Avnu. Ouverte et liée, elle recense les technos créatifs sur le territoire du Croissant boréal.

Trouver des solutions aux différents enjeux nommés

Les personnes présentes, majoritairement issues du milieu culturel, ont fait ressortir plusieurs enjeux. Parmi ceux-ci, on pense au manque de main-d'œuvre spécialisée, certains organismes ont mentionné le désir d'avoir accès à des ressources ou des services en numérique, mais sous forme mutualisée. Plusieurs ont aussi fait mention de la Loi 25, qui encadre la sécurité informatique et la gestion des documents. « Elle nous oblige à avoir une sécurité au niveau de la gestion des données personnelles. Sur trois années, il y a des choses à faire par rapport à ça et c’est gros pour les gens d’essayer de suivre ça », explique madame Guy.

La gestion des documents et des archives pour les musées et les sociétés d’histoires, par exemple, a aussi été abordée. « Ça peut poser un défi de pérenniser cette information-là », affirme la directrice. Elle ajoute que certaines personnes ont aussi partagé des craintes quant à l’environnement. « Il faut se poser la question. Ce n’est pas parce qu’on utilise plus de papier et que là on est sur le numérique que c’est plus vert, que c’est plus du développement durable. Il y a des choses qu’on devrait apprendre, même les enfants à l’école. Effacer nos courriels par exemple, ne pas faire trop de vidéos. Il y a des trucs assez simples. Du côté éthique, il y a des questions à se poser et ce sont des trucs qu’on devrait ramener un peu plus dans les conversations. »

Afin de répondre aux besoins de la population, le Conseil de la Culture de l’Abitibi-Témiscamingue rendra disponible à la fin du mois, sur ses réseaux sociaux, cinq micros-formations sur le thème du numérique. Différents sujets y seront abordés, comme celui des méthodes de gestion organisationnelle du numérique ou encore la gestion de projets numérique et les communications intraoganisationnelles. Madame Wheelhouse tiendra aussi une formation en ligne du 6 février au 9 mars sur la transformation numérique et l’introduction à la sécurité de l’information. Pour plus de détails, consultez le site web du CCAT.

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